En savoir plus sur l'Antarctique
Une ONG qui a vu le jour en 2005 à Port-Gentil, par la volonté de 5 personnes venant d’horizons et de pays différents. Elle s’est engagée dès le début, clairement pour la Défense de la Nature, puis distinctement dans la Protection de l’Environnement et enfin nettement dans une œuvre sociale à long terme au travers de ses actions présentes et à venir. H2O Gabon est régie par la Charte de la Terre, Costa Rica.
La mangrove est un écosystème incroyable, souvent
sous-estimé, mais absolument vital pour l’équilibre de notre planète, et
particulièrement pour les zones côtières comme celles du Gabon.
Voici une synthèse de son rôle, des menaces qu’elle subit,
et des conséquences de sa destruction :
RÔLE DE LA MANGROVE
1.Barrière naturelle contre les catastrophes
- Protège les côtes de l’érosion, des vagues, tempêtes, et
de la montée du niveau de la mer,
- Réduit les dégâts lors de tempêtes ou d’inondations.
2. Nurserie pour la vie marine
- Abrite des milliers d’espèces de poissons, crustacés,
mollusques, oiseaux…
- Sert de lieu de reproduction et d’alimentation pour la faune marine (dont de
nombreuses espèces pêchées localement).
3.Filtre naturel
- Purifie l’eau en retenant les sédiments, les métaux lourds
et les polluants,
- Joue un rôle de barrière écologique entre la terre et la mer.
4. Capteur de CO₂
- Les mangroves absorbent beaucoup plus de CO₂ que les
forêts terrestres — on parle de puits de carbone,
- Elles sont essentielles dans la lutte contre le réchauffement climatique.
5. Source de vie pour les populations
- Fournissent du bois, des plantes médicinales, du miel, et
sont intégrées aux cultures locales,
- Soutiennent la pêche artisanale et l’écotourisme.
LES MENACES SUR LA MANGROVE
- Urbanisation et aménagements côtiers non maîtrisés (ports,
hôtels, routes),
- Pollution (eaux usées, plastiques, hydrocarbures, métaux lourds),
- Coupe illégale de bois pour le charbon ou la construction,
- Aquaculture industrielle (élevage de crevettes),
- Changements climatiques (montée des eaux, salinisation, sécheresses).
CONSÉQUENCES DE SA DISPARITION
- Vulnérabilité accrue des côtes : inondations, tempêtes,
perte de terres,
- Effondrement de la biodiversité : perte de nombreuses espèces marines et
terrestres,
- Perte de moyens de subsistance pour les populations locales,
- Augmentation du CO₂ atmosphérique, donc aggravation du changement climatique,
- Perturbation des cycles hydrologiques et de la qualité de l’eau.
QUE FAIRE POUR LES SAUVER ?
- Protéger les mangroves par la loi et les zones protégées,
- Sensibiliser les communautés locales et les jeunes,
- Replanter des mangroves avec des espèces autochtones,
- Promouvoir l’écotourisme durable autour de la mangrove,
- Intégrer les mangroves dans les stratégies nationales de résilience
climatique.
La mangrove est un écosystème-clé pour l’humanité. La détruire, c’est exposer
les populations, sacrifier la biodiversité, et accélérer le changement
climatique. La protéger, c’est investir dans notre avenir collectif.
Chez H₂O GABON, nous sensibilisons les populations et les
autorités au travers notre site sur la mangrove et l'impérieuse nécessité de la
protéger et de la réhabiliter.
H. M. AUGUSTE,
Président, Conseiller Scientifique et Technique, membre de
la Commission Scientifique et Technique de l'ONG H2O GABON,
B. P. 1991,
Port-Gentil GABON,
TÉL : + 241 74 09 21 51 (WhatsApp),
Courriel : h2ogabon@yahoo.fr,
Blog : h2ogabon.blogspot.com,
Fb : H₂O GABON
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Protéger la biodiversité |
Protégeons la Biodiversité, c’est la richesse de la vie sur
Terre : plantes, animaux, micro-organismes, et tous les écosystèmes qui les
abritent. Elle est essentielle à notre survie, car elle assure des fonctions
vitales comme la pollinisation, la purification de l’eau, la fertilité des sols
ou encore la régulation du climat.
Si H₂O GABON avait le pouvoir d’agir immédiatement et
directement, voici ce qu'elle ferait pour protéger la Biodiversité, à la fois
localement et globalement :
1. Protéger les
habitats naturels :
- Créer et renforcer les aires protégées (forêts, zones
humides, côtes, savanes, etc.), comme ce que H₂O Gabon avait souhaité le faire
sur l’île Inguessi
dès 2011,
- Lutter contre la déforestation, l’urbanisation non contrôlée et la pollution
qui détruisent les écosystèmes,
- Mettre en place des corridors écologiques pour permettre aux espèces de
circuler et de se reproduire librement.
2. Restaurer les écosystèmes dégradés :
- Reboiser avec des espèces locales adaptées,
- Réhabiliter les mangroves, marais, savanes ou les fonds marins dégradés,
- Encourager les pratiques agricoles agroécologiques et respectueuses de la
nature.
3. Protéger les espèces menacées :
- Mettre en œuvre des plans de sauvegarder pour les espèces
en danger (tortues marines, éléphants, gorilles, etc.),
- Lutter contre le braconnage et le trafic d’espèces sauvages,
- Réguler, voire interdire l’exploitation commerciale de certaines espèces
vulnérables.
4. Éduquer et sensibiliser :
- Lancer des programmes d’éducation environnementale dans
les écoles, quartiers et villages,
- Organiser des événements pour reconnecter les gens à la nature (sorties
pédagogiques, journées de la biodiversité, etc.),
- Promouvoir une culture de respect du vivant, en valorisant les savoirs locaux
et les pratiques traditionnelles durables.
5. Promouvoir des modes de vie durables :
- Réduire notre empreinte écologique : moins de gaspillage,
plus de recyclage, favoriser une consommation locale et responsable,
- Encourager des alternatives écologiques dans tous les domaines : énergie,
transport, agriculture, industrie,
- Soutenir les producteurs locaux qui respectent la biodiversité (agriculture
bio, pêche durable, etc.).
6. Surveiller et étudier la biodiversité :
- Mettre en place des systèmes de suivi de la faune et de la
flore, en mobilisant des scientifiques et des citoyens,
- Créer des bases de données nationales sur la biodiversité gabonaise,
- Collaborer avec les universités et centres de recherche pour mieux comprendre
les écosystèmes et ainsi mieux les préserver.
7. Travailler en collaboration :
- Travailler avec d’autres ONG, gouvernements, chercheurs et
communautés locales pour avoir plus d’impact, sur la base de projets,
- Participer aux forums et conventions internationales (comme la Convention sur
la diversité biologique – CDB),
- Impliquer les populations autochtones, souvent gardiennes de la biodiversité,
dans les décisions et la gestion des territoires.
En résumé :
Protéger la biodiversité, c’est protéger notre avenir
commun. C’est une mission que chacun peut porter à son niveau. Et pour une ONG
comme H₂O Gabon, c’est une chance incroyable d'essayer de mobiliser la
jeunesse, les villages, les chercheurs et les autorités autour d’une cause
universelle.
H. M. AUGUSTE,
Président, Conseiller Scientifique et Technique, membre de la Commission
Scientifique et Technique de l'ONG H₂O GABON,
B. P. 1991,
Port-Gentil GABON,
TÉL : + 241 74 09 21 51 (WhatsApp),
Courriel : h2ogabon@yahoo.fr,
Blog : h2ogabon.blogspot.com,
Fb : H₂O GABON
Les océans, c’est le cœur bleu de notre planète : ils
régulent le climat, produisent une grande partie de notre oxygène, nourrissent
des milliards de personnes et abritent une biodiversité exceptionnelle. Les
protéger, c’est protéger la vie. En tant qu'ONG et simple citoyen, voici ce que
nous ferions pour protéger les océans :
1. Lutter contre la pollution plastique :
- Organiser des campagnes de nettoyage des plages et des
mangroves.
- Sensibiliser les populations à réduire l’usage de plastiques à usage unique
(sacs, bouteilles, pailles, etc.).
- Mettre en place des systèmes de tri et de recyclage efficaces, en particulier
dans les zones côtières.
- Promouvoir des alternatives écologiques au plastique (bambou, fibres
naturelles, matériaux biodégradables).
2. Mettre en place un système de surveillance :
- Installer des sondes
marines, comme nous l'envisageons chez H₂O Gabon, pour suivre la qualité de
l’eau, détecter les pollutions chimiques, les marées noires ou les zones
mortes.
- Créer un observatoire côtier citoyen, pour impliquer les pêcheurs, les jeunes
et les communautés dans la veille environnementale.
3. Protéger la biodiversité marine :
- Soutenir ou créer des aires marines protégées (AMP), où la
pêche est régulée ou interdite.
- Lutter contre la pêche illégale, destructrice des fonds marins et des espèces
vulnérables.
- Mettre en place des actions de sauvegarde pour les espèces menacées, comme
les tortues marines, les dugongs, ou certains coraux.
4. Éduquer et sensibiliser :
- Lancer des programmes éducatifs dans les écoles sur la vie
marine et les enjeux océaniques.
- Créer un aquarium pédagogique ou un centre d’interprétation de
l’environnement marin (comme le projet "ODYSSEUS" d’H₂O GABON ).
- Diffuser des documentaires, organiser des ateliers, des conférences ou des
journées portes ouvertes.
5. Promouvoir l’économie bleue durable :
- Encourager la pêche durable : avec des techniques
respectueuses de l’environnement et des tailles de capture réglementées.
- Soutenir les entrepreneurs locaux qui proposent des produits ou des services
respectueux de la mer.
- Développer l’écotourisme marin, bien encadré, pour faire découvrir la beauté
des océans sans les abîmer.
6. Influencer les politiques publiques :
- Faire du plaidoyer auprès des autorités pour que des lois
fortes soient adoptées (interdiction de certains plastiques, réglementation de
la pêche, sanctions pour pollution).
- Participer aux concertations régionales et internationales sur les océans
(comme les conférences climat ou les sommets sur la biodiversité).
7. Travailler en réseau :
- Collaborer avec des universités, entreprises et
institutions pour partager les données, les moyens, et les bonnes pratiques.
- Développer des projets scientifiques avec des chercheurs locaux et
internationaux pour mieux comprendre et protéger les milieux marins.
En résumé : agir localement, penser globalement, impliquer
les communautés et les jeunes, et faire de l’océan un enjeu de tous les
jours.
Et vous, quelles actions concrètes envisagez-vous en
collaboration avec H₂O GABON pour la protection de l’océan ? On pourrait
travailler ensemble sur des idées !
H. M. AUGUSTE,
Président, Conseiller Scientifique et Technique, membre de
la Commission Scientifique et Technique de l'ONG H₂O GABON,
B. P. 1991,
Port-Gentil GABON,
TÉL : + 241 74 09 21 51 (WhatsApp),
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Vue de Port Gentil, Gabon |
Installer des sondes de détection dans l'air pour mesurer la
pollution dans les villes est une démarche essentielle pour plusieurs raisons.
Les problèmes liés à la pollution de l'air sont de plus en plus visibles dans
les zones urbaines à travers le monde, et les sondes permettent de mieux
comprendre la situation, d'intervenir à temps et de protéger la santé publique.
Voici les principales raisons pour lesquelles il est important d'installer ces
sondes :
1. Suivi en temps réel de la qualité de l'air
Les sondes de détection dans l'air permettent de mesurer en
temps réel des paramètres essentiels pour évaluer la qualité de l'air, tels que
:
- Les particules fines (PM2.5 et PM10) : Ces
petites particules, qui peuvent pénétrer profondément dans les poumons, sont
souvent liées à des problèmes de santé comme les maladies respiratoires, les
crises cardiaques, et d'autres affections.
- Les oxydes d'azote (NOx) : Émis
principalement par les véhicules et l'industrie, ces gaz peuvent contribuer à
la formation de l'ozone troposphérique et des pluies acides.
- Le dioxyde de soufre (SO₂) : Ce gaz
est lié à la combustion de carburants fossiles et peut provoquer des
irritations des voies respiratoires et des yeux.
- Le monoxyde de carbone (CO) : Un gaz
toxique, souvent lié aux émissions des véhicules, qui peut avoir des effets
graves sur la santé, notamment en altérant l’oxygénation du sang.
- L'ozone (O₃) : Bien que bénéfique en
haute altitude, l'ozone est au niveau du sol un polluant secondaire qui peut
causer des problèmes respiratoires et exacerber des maladies comme l'asthme.
Ces sondes permettent de suivre l’évolution de ces polluants
et d’avoir des données actualisées sur la qualité de l’air.
2. Identification des sources de pollution
Les sondes de détection dans l'air permettent non seulement
de mesurer les niveaux de pollution, mais aussi de comprendre d'où provient la
pollution. En analysant les différents polluants et en les corrélant avec des
données géographiques, on peut identifier :
- Les zones les plus polluées : En
localisant précisément les concentrations élevées de polluants, on peut cibler
les zones urbaines ou industrielles les plus touchées.
- Les sources principales de pollution
: Cela permet de déterminer si la pollution provient principalement du trafic
routier, des industries, des centrales électriques, des chantiers de
construction, ou d'autres sources.
Cette information est cruciale pour mettre en place des
stratégies de réduction de la pollution ciblées et efficaces.
3. Protéger la santé publique
La pollution de l'air a des impacts directs sur la santé
humaine. En surveillant la qualité de l'air, les sondes permettent de :
- Alerter la population lorsque les niveaux de
pollution dépassent des seuils critiques. Cela peut se traduire par des alertes
en temps réel pour les citoyens, notamment les personnes vulnérables comme les
enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies
respiratoires ou cardiaques.
- Réduire l'exposition de la population à des
niveaux dangereux de pollution. Les données provenant des sondes peuvent être
utilisées pour émettre des recommandations sur les comportements à adopter,
comme éviter les sorties à l'extérieur en cas de pic de pollution.
- Prévenir des maladies : Une surveillance
régulière permet de repérer les périodes à haut risque de pollution et de
limiter les effets néfastes sur la santé des citadins, ce qui peut entraîner
une baisse des maladies liées à la pollution de l'air, comme les maladies
respiratoires (asthme, bronchites chroniques) et cardiovasculaires.
4. Améliorer les politiques publiques
Les données collectées par les sondes peuvent être utilisées
pour :
- Évaluer l'efficacité des politiques
environnementales : Si des mesures telles que des restrictions sur les
émissions des véhicules ou des règles strictes pour les usines ont été mises en
place, les données de qualité de l'air permettent de mesurer l'impact de ces
mesures,
- Mettre en place des actions
préventives et correctives : En fonction des résultats obtenus, les autorités
locales peuvent décider d'actions ciblées, comme la création de zones à faibles
émissions, le développement des transports en commun, l’augmentation des
espaces verts ou encore l'encouragement à la mobilité douce (vélo, marche).
- Soutenir les législations : Les
données de qualité de l'air sont également un outil fondamental pour soutenir
des politiques et des lois visant à réduire la pollution de l'air, en
fournissant des preuves tangibles de l'ampleur du problème.
5. Sensibilisation et éducation du public
Les sondes permettent aussi de sensibiliser la population
aux dangers de la pollution de l'air. Grâce à des plateformes en ligne ou des
applications mobiles qui partagent les données en temps réel :
- Informer les citoyens : Les
informations sur la qualité de l’air peuvent être partagées de manière
transparente et facile d'accès. Cela aide la population à comprendre les
risques de la pollution et à adopter des comportements plus responsables.
- Encourager une prise de conscience collective : Lorsque les citoyens
voient des données claires sur la pollution de l'air dans leur ville, cela peut
les inciter à participer davantage aux efforts de réduction des émissions, en
choisissant des modes de transport moins polluants ou en soutenant des
initiatives locales pour un air plus pur.
6. Suivi des tendances et prévision des pics de pollution
Avec une installation de sondes sur plusieurs sites dans la
ville, il devient possible d'identifier des tendances de pollution sur le long
terme. Cela permet de prévoir les périodes où la pollution risque d'atteindre
des niveaux dangereux, par exemple en fonction des conditions climatiques
(vents faibles, températures élevées, etc.), et de mieux planifier des actions
de prévention.
7. Conformité avec les normes environnementales
Les sondes de détection dans l'air permettent aussi aux
autorités locales de s'assurer que les niveaux de pollution respectent les
normes nationales et internationales sur la qualité de l'air. Par exemple, la
surveillance des niveaux de PM2.5 et PM10 permet de s'assurer que la ville
reste conforme aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé
(OMS).
8. Réponse rapide aux crises environnementales
En cas de crise, comme un accident industriel ou un
déversement de produits chimiques dans l'air, les sondes permettent de détecter
rapidement l'incident et de mettre en place des mesures d'urgence pour
minimiser les impacts sur la santé publique et l'environnement.
---
En résumé
L'installation de sondes de détection dans l'air pour
mesurer la pollution dans les villes est un élément clé pour :
- Suivre en temps réel la qualité de l'air.
- Identifier les sources de pollution.
- Protéger la santé publique en fournissant des informations cruciales.
- Informer et sensibiliser la population.
- Aider les autorités à mettre en place des politiques environnementales
efficaces.
Les sondes fournissent des données essentielles qui
permettent une action plus ciblée et une gestion proactive de la qualité de
l'air, contribuant ainsi à améliorer la qualité de vie des citadins. H₂O GABON
s'intéresse à ce type de projet pour leurs communautés, cela pourrait être un
excellent moyen de promouvoir la santé publique et l'environnement dans les
zones urbaines. Elle se sent capable d’installer et d’administrer ce projet
avec notre partenaire la société ARTAXERKES
Sarl, dans un premier temps sur la ville de Port Gentil, qui a une activité
industrielle lourde et diversifiée.
H. M. AUGUSTE,
Président, Conseiller Scientifique et Technique, membre de la Commission
Scientifique et Technique de l'ONG H₂O GABON,
B. P. 1991,
Port-Gentil GABON,
TÉL : + 241 74 09 21 51 (Whatsapp),
Courriel : h2ogabon@yahoo.fr,
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Fb : H₂O GABON
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La baie de Port Gentil vue de satellite, GoogleEarth |
Le Gabon doit faire respecter ses lois environnementales par
les acteurs industriels. Il a besoin d’un réseau de sondes marines pour
surveiller son littoral des pollutions accidentelles ou non causées par tous
les opérateurs qui opèrent près de nos côtes. C’est un sujet de santé publique.
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La côte Atlantique du Gabon au Sud de Port Gentil, GoogleEarth |
1. Objectifs du suivi et de l'entretien des sondes
marines
Le suivi et l'entretien des sondes marines doivent répondre
à plusieurs objectifs :
- Surveillance
continue de la qualité de l'eau : Assurer la détection en temps réel des
pollutions, des changements de température, de salinité, du pH, etc.
- Prévenir et détecter rapidement les
événements de pollution : Intervenir de manière précoce en cas de déversement,
de pollution chimique, ou d'autres incidents environnementaux.
- Suivi des tendances
environnementales : Collecter des données à long terme pour observer les
tendances et l’évolution de la qualité de l’eau dans différentes zones marines
du Gabon.
- Informer et sensibiliser : Utiliser
les données recueillies pour informer la communauté et les autorités locales
sur l’état des écosystèmes marins et promouvoir des politiques de préservation
de l’environnement.
2. Mise en place du système de suivi
a. Sélection des sondes appropriées
En fonction des objectifs, il faudra choisir des sondes
adaptées aux types de pollution que vous souhaitez suivre (pollution chimique,
hydrocarbures, métaux lourds, etc.). Il existe différentes sondes pour mesurer
des paramètres comme :
- Oxygène dissous,
- Température et salinité,
- Niveaux de pH,
- Turbidité et concentration en particules en suspension,
- Présence de polluants spécifiques (comme les hydrocarbures, les métaux lourds
ou les nutriments tels que le nitrate et le phosphate).
b. Localisation stratégique des sondes
Les sondes doivent être installées dans des zones clés :
- Les zones à
risque élevé de pollution (près des zones portuaires, industrielles ou
agricoles),
- Les zones écologiques sensibles,
comme les récifs coralliens, les mangroves et les herbiers marins,
- Les points de décharge des rivières
qui peuvent transporter des polluants de l'intérieur vers la mer.
c. Réseau de capteurs interconnectés
Mettre en place un réseau de sondes interconnectées qui
transmettent les données en temps réel à une plateforme centralisée. Cette
plateforme pourrait être utilisée pour :
- Collecter et stocker les données (en temps réel ou à
intervalles réguliers),
- Analyser les données et envoyer des alertes en cas de détection de niveaux
anormaux de pollution,
- Générer des rapports d’analyse pour le suivi des tendances et des besoins
d’intervention,
3. Entretien et maintenance des sondes
a. Maintenance préventive régulière
Les sondes marines nécessitent un entretien périodique pour
assurer leur bon fonctionnement :
- Vérification des capteurs : Tester et
calibrer régulièrement les capteurs pour éviter toute dérive des mesures,
- Nettoyage des sondes pour éviter
l'encrassement des capteurs (en particulier dans des environnements où il y a
beaucoup de sédiments ou de plancton),
- Remplacement des pièces usées : Les
sondes, batteries, et autres composants doivent être remplacés selon les
recommandations du fabricant.
b. Inspection physique sur le terrain
Envoyer régulièrement des équipes sur le terrain pour
vérifier l’état des installations. Cela peut inclure :
- Réparer les sondes endommagées ou recalibrer
celles qui montrent des incohérences dans leurs mesures.
- Vérifier les câblages et les
connexions pour éviter tout dysfonctionnement dans la transmission des données.
c. Gestion des données et mise à jour du système
- Analyser les
données : Avoir une équipe dédiée qui analyse les données recueillies, détecte
les anomalies et rédige des rapports mensuels ou trimestriels.
- Mettre à jour les logiciels :
Assurer la mise à jour régulière des logiciels ou des systèmes de gestion des
données pour améliorer les fonctionnalités et la sécurité des informations
collectées.
d. Plan d'urgence et intervention rapide
Prévoir un plan d’intervention d'urgence en cas de détection
de pollution importante. Ce plan pourrait inclure :
- Des alertes automatiques envoyées aux
autorités locales, aux scientifiques et aux responsables de la gestion de
l'environnement.
- Des protocoles d’intervention pour
réduire les impacts de la pollution détectée (nettoyage, confinement des
déversements, etc.).
4. Collaboration avec les autorités et autres parties
prenantes
Il est important que le suivi et l'entretien des sondes
marines se fassent en collaboration avec :
- Les autorités locales et nationales en charge
de l'environnement (ministères, agences de régulation, etc.).
- Les institutions scientifiques :
Collaborer avec des universités ou des centres de recherche pour analyser les
données et mener des études supplémentaires.
- Les organisations locales : Engager
la communauté locale, en particulier les pêcheurs et les habitants des zones
côtières, dans la surveillance et la prévention de la pollution.
5. Sensibilisation et communication
Partager régulièrement les résultats de la surveillance avec
le public, les autorités et les partenaires :
- Rapports d'impact réguliers sur la qualité de
l’eau et l’état de la pollution marine.
- Sensibilisation auprès des
communautés locales sur l'importance de maintenir un environnement marin sain
et comment elles peuvent contribuer à la protection de l'eau.
6. Suivi financier et évaluation de l’impact
Il est aussi important d’avoir un suivi financier pour
garantir la viabilité à long terme du projet. Les ressources financières
doivent être allouées pour couvrir le coût de l’installation, de l’entretien,
et de l'analyse des données sur plusieurs années. Une évaluation régulière des
impacts de ces sondes marines sur la gestion de la pollution et la qualité de
l'eau pourra aussi aider à ajuster les actions à mener.
Conclusion
L’installation et la mise en place d’un système de suivi et
d'entretien des sondes marines par H₂O Gabon (ONG) est une démarche stratégique
permettant de surveiller avec des outils scientifiques la qualité des eaux en
temps réel ou en fonction des marées. Cela permet une détection rapide des
problèmes et facilitera une intervention efficace pour préserver les
écosystèmes marins, protéger les populations locales et soutenir les efforts de
gestion de l'environnement. En suivant une approche rigoureuse d'installation,
de maintenance, de gestion des données et de collaboration, nous pouvons créer
un système de surveillance durable et efficace pour notre pays.
H. M. AUGUSTE,
Président, Conseiller Scientifique et Technique,
membre de la Commission Scientifique et Technique de l'ONG H₂O GABON,
B. P. 1991,
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Le Plastique |
Voici ce que l'on peut dire sur le plastique, ce matériau
fantastique mais dont on n'avait pas envisagé la fin de vie quand les
ingénieurs l’ont créé dans les années 1950.
Le plastique pose plusieurs dangers pour l’environnement et
la santé, qui sont de plus en plus préoccupants à mesure qu'il se répand dans
nos écosystèmes. Voici les principaux risques associés au plastique :
1. Pollution des océans et des écosystèmes marins
Le plastique, en particulier les microplastiques, se
retrouve souvent dans les océans. Il est estimé qu'environ 8 millions de tonnes
de plastique finissent dans les mers chaque année. Cela crée une menace grave
pour la faune marine :
- Les animaux
marins comme les tortues, les poissons et les oiseaux ingèrent des morceaux de
plastique qu’ils prennent pour des poissons ou algues, ce qui peut entraîner
des blessures internes, la malnutrition, voire la mort.
- Le plastique peut
également s'accumuler dans la chaîne alimentaire, affectant non seulement les
animaux marins, mais aussi les humains qui consomment du poisson.
2. Dégradation lente
Le plastique met des centaines voire des milliers d'années à
se décomposer complètement. Il se fragmente en petits morceaux, mais ne
disparaît jamais totalement. Cela contribue à une accumulation massive de
déchets plastiques dans les décharges et les environnements naturels.
3. Impact sur la santé humaine
Le plastique contient souvent des produits chimiques
potentiellement toxiques, comme des phtalates, du bisphénol A (BPA) et des
retardateurs de flammes, qui peuvent migrer dans l'environnement. Certaines
études suggèrent que ces produits chimiques peuvent perturber le système
hormonal et augmenter les risques de certaines maladies, notamment les cancers,
l’infertilité et les troubles du développement chez les enfants.
4. Problèmes pour la faune terrestre
Les animaux terrestres peuvent aussi être affectés par le
plastique. Les déchets plastiques, comme les sacs, les bouteilles et les
filets, peuvent blesser ou étouffer des animaux sauvages. Par exemple, les
cerfs, les éléphants et les chiens peuvent s'emmêler dans des déchets
plastiques, ce qui peut entraîner des blessures graves ou la mort.
5. Émissions de gaz à effet de serre
La production de plastique est énergivore et génère une
grande quantité de gaz à effet de serre. Le plastique est un dérivé du pétrole
et du gaz naturel, deux ressources fossiles, et sa fabrication contribue au
changement climatique. En plus, une fois incinéré, le plastique libère des
substances toxiques dans l'air.
6. Contamination des sols
Le plastique peut aussi contaminer les sols lorsqu'il se
décompose lentement ou se fragmente en petits morceaux. Ces petites particules,
appelées microplastiques, peuvent pénétrer dans le sol, affectant la qualité de
la terre et de l’eau. Ces microplastiques ont des répercussions directes sur
l'agriculture et la biodiversité.
7. Perturbation des écosystèmes
Le plastique est un agent de perturbation dans les
écosystèmes, affectant non seulement la faune, mais aussi les équilibres
naturels. Par exemple, les microplastiques peuvent être ingérés par des
organismes de petite taille, comme les zooplanctons, perturbant les chaînes
alimentaires et menaçant la biodiversité.
---
Solutions : De plus en plus de pays et d'entreprises
adoptent des stratégies pour limiter l'utilisation du plastique, comme les
interdictions de sacs plastiques à usage unique, la promotion du recyclage et
l’innovation de matériaux alternatifs (bioplastiques, matériaux compostables).
Mais il reste encore beaucoup à faire pour réduire réellement l'impact du
plastique sur notre planète.
Est-ce un sujet qui te préoccupe ? Cela te fait il
réfléchir à des changements que tu pourrais apporter dans ta propre vie ?
Il existe une grande variété de plastiques, chacun ayant des
caractéristiques spécifiques en fonction de ses applications. On peut classer
les plastiques en deux grandes catégories : les plastiques thermoplastiques et
les plastiques thermodurcissables. Voici une explication de ces catégories,
ainsi que les principaux types de plastiques utilisés dans la vie quotidienne.
1. Plastiques thermoplastiques
Les plastiques thermoplastiques sont ceux qui fondent sous
l'effet de la chaleur et peuvent être remodelés plusieurs fois. Cela les rend
recyclables, ce qui est un avantage pour l'environnement, mais leur recyclage
n'est pas toujours optimal.
Principaux types de plastiques thermoplastiques :
- Polyéthylène (PE)
- Polyéthylène basse
densité (PEBD) : Utilisé dans la fabrication de sacs plastiques, films
alimentaires, et certains types de bouteilles. Il est flexible et transparent,
mais plus difficile à recycler que d'autres types de PE.
- Polyéthylène haute
densité (PEHD) : Employé dans les bouteilles de lait, les contenants de
produits ménagers et certains tuyaux. Il est plus rigide et résistant que le
PEBD.
- Polypropylène (PP)
- Très utilisé dans les emballages alimentaires (pots de
yaourt, boîtes de conserve), les textiles (vêtements en fibres synthétiques),
ainsi que dans les pièces automobiles. Il est durable, résistant à la chaleur,
et peut être recyclé, bien qu’il soit souvent contaminé par des colorants ou
des résidus alimentaires.
- Polystyrène (PS)
- Le polystyrène est
utilisé pour fabriquer des gobelets jetables, des boîtes alimentaires (comme
les boîtes à emporter), des jouets et des appareils électroménagers. Il peut se
présenter sous forme solide ou expansée (styromousse). Ce plastique est peu
durable, fragile et difficile à recycler.
- Polyéthylène téréphtalate (PET ou PETE)
- C’est l’un des
plastiques les plus courants, utilisé pour fabriquer des bouteilles de boisson,
des récipients alimentaires et des vêtements (fibres polyester). Il est
relativement facile à recycler, ce qui en fait un matériau souvent collecté
dans les programmes de recyclage.
- Polychlorure de vinyle (PVC)
- Ce plastique est très versatile et utilisé dans une large gamme de
produits, des tuyaux, des fenêtres et portes en plastique, aux cartes bancaires
et emballages alimentaires. Il peut être rigide ou flexible, mais son recyclage
est compliqué à cause des additifs et des stabilisants chimiques qu'il
contient.
2. Plastiques thermodurcissables
Les plastiques thermodurcissables, contrairement aux
thermoplastiques, durcissent une fois qu'ils sont chauffés et moulés. Une fois
durcis, ils ne peuvent plus être fondus ou remodelés, ce qui les rend moins
recyclables.
Principaux types de plastiques thermodurcissables :
- Résines époxy
- Utilisées pour
fabriquer des adhésifs, des peintures, des revêtements et dans les secteurs
aérospatiaux ou de la construction automobile, grâce à leur résistance et leur
capacité à durcir rapidement.
- Phénolique (bakélite)
- Très durable et
résistant à la chaleur, ce plastique est utilisé pour des composants
électroniques, des interrupteurs et des pièces d'automobiles.
- Polyuréthane (PU)
- Employé pour
fabriquer des mousses (comme celles des matelas), des pièces en plastique
rigide, des revêtements de sol, et des adhésifs. Selon la formulation, il peut
être souple ou rigide.
- Mélamine (Polychlorure de vinyle)*
- Ce plastique est souvent utilisé dans la fabrication de
vaisselle, de comptoirs de cuisine et de meubles en raison de sa dureté et de
sa résistance aux rayures et à la chaleur.
3. Autres types de plastiques
Il existe également d'autres plastiques moins courants, mais
qui sont utilisés pour des applications spécifiques :
- Polyméthacrylate de méthyle (PMMA)
- Connu sous le nom
de « verre acrylique » ou « plexiglass », il est utilisé comme alternative au
verre dans les fenêtres, les enseignes et les lunettes.
- Acétate de cellulose
- Utilisé dans la
fabrication de films, de verres optiques et de fibres pour les textiles.
Comment identifier les plastiques ?
Les plastiques sont souvent identifiés par un code de
recyclage à trois chiffres entouré de triangles. Voici quelques-uns des codes
les plus courants :
- 1 : PET
(Polyéthylène téréphtalate) – Bouteilles de boissons, emballages alimentaires.
- 2 : PEHD
(Polyéthylène haute densité) – Bouteilles de lait, sacs plastiques.
- 3 : PVC
(Polychlorure de vinyle) – Tuyaux, revêtements de sol.
- 4 : PEBD
(Polyéthylène basse densité) – Sacs plastiques, films plastiques.
- 5 : PP
(Polypropylène) – Emballages alimentaires, textiles.
- 6 : PS
(Polystyrène) – Gobelets jetables, boîtes à emporter.
- 7 : Autres
(souvent des plastiques complexes comme le polycarbonate ou les bioplastiques).
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En résumé
Les plastiques sont variés et ont de nombreuses
applications, mais leur impact environnemental est considérable, surtout
lorsqu'ils ne sont pas correctement recyclés. La réduction de l’utilisation de
plastiques à usage unique, le recyclage et la recherche de matériaux
alternatifs sont des éléments clés pour limiter les dangers du plastique.
H. M. AUGUSTE,
Président, Conseiller Scientifique et Technique, membre de
la Commission Scientifique et Technique de l'ONG H₂O GABON,
B. P. 1991,
Port-Gentil GABON,
TÉL : + 241 74 09 21 51 (Whatsapp),
Courriel : h2ogabon@yahoo.fr,
Blog : h2ogabon.blogspot.com,
Fb : H₂O GABON