mardi 15 avril 2025

Sans un environnement urbain sain et durable, nous aurons peu de chance d’avoir une nature diversifiée et vivace

 

Protéger la biodiversité


Protégeons la Biodiversité, c’est la richesse de la vie sur Terre : plantes, animaux, micro-organismes, et tous les écosystèmes qui les abritent. Elle est essentielle à notre survie, car elle assure des fonctions vitales comme la pollinisation, la purification de l’eau, la fertilité des sols ou encore la régulation du climat.

 

Si H₂O GABON avait le pouvoir d’agir immédiatement et directement, voici ce qu'elle ferait pour protéger la Biodiversité, à la fois localement et globalement :

 

 1. Protéger les habitats naturels :

- Créer et renforcer les aires protégées (forêts, zones humides, côtes, savanes, etc.), comme ce que H₂O Gabon avait souhaité le faire sur l’île Inguessi dès 2011,
- Lutter contre la déforestation, l’urbanisation non contrôlée et la pollution qui détruisent les écosystèmes,
- Mettre en place des corridors écologiques pour permettre aux espèces de circuler et de se reproduire librement.

 

2. Restaurer les écosystèmes dégradés :

- Reboiser avec des espèces locales adaptées,
- Réhabiliter les mangroves, marais, savanes ou les fonds marins dégradés,
- Encourager les pratiques agricoles agroécologiques et respectueuses de la nature.

 

3. Protéger les espèces menacées :

- Mettre en œuvre des plans de sauvegarder pour les espèces en danger (tortues marines, éléphants, gorilles, etc.),
- Lutter contre le braconnage et le trafic d’espèces sauvages,
- Réguler, voire interdire l’exploitation commerciale de certaines espèces vulnérables.

 

4. Éduquer et sensibiliser :

- Lancer des programmes d’éducation environnementale dans les écoles, quartiers et villages,
- Organiser des événements pour reconnecter les gens à la nature (sorties pédagogiques, journées de la biodiversité, etc.),
- Promouvoir une culture de respect du vivant, en valorisant les savoirs locaux et les pratiques traditionnelles durables.

 

5. Promouvoir des modes de vie durables :

- Réduire notre empreinte écologique : moins de gaspillage, plus de recyclage, favoriser une consommation locale et responsable,
- Encourager des alternatives écologiques dans tous les domaines : énergie, transport, agriculture, industrie,
- Soutenir les producteurs locaux qui respectent la biodiversité (agriculture bio, pêche durable, etc.).

 

6. Surveiller et étudier la biodiversité :

- Mettre en place des systèmes de suivi de la faune et de la flore, en mobilisant des scientifiques et des citoyens,
- Créer des bases de données nationales sur la biodiversité gabonaise,
- Collaborer avec les universités et centres de recherche pour mieux comprendre les écosystèmes et ainsi mieux les préserver.

7. Travailler en collaboration :

- Travailler avec d’autres ONG, gouvernements, chercheurs et communautés locales pour avoir plus d’impact, sur la base de projets,
- Participer aux forums et conventions internationales (comme la Convention sur la diversité biologique – CDB),
- Impliquer les populations autochtones, souvent gardiennes de la biodiversité, dans les décisions et la gestion des territoires.

 

En résumé :

Protéger la biodiversité, c’est protéger notre avenir commun. C’est une mission que chacun peut porter à son niveau. Et pour une ONG comme H₂O Gabon, c’est une chance incroyable d'essayer de mobiliser la jeunesse, les villages, les chercheurs et les autorités autour d’une cause universelle.

 

H. M. AUGUSTE,
Président, Conseiller Scientifique et Technique, membre de la Commission Scientifique et Technique de l'ONG H₂O GABON,
B. P. 1991,
Port-Gentil GABON,
TÉL : ‪+ 241 74 09 21 51 (WhatsApp),
Courriel : h2ogabon@yahoo.fr,
Blog : h2ogabon.blogspot.com,
Fb : H₂O GABON


Protégeons les océans : nos propositions

 



Les océans, c’est le cœur bleu de notre planète : ils régulent le climat, produisent une grande partie de notre oxygène, nourrissent des milliards de personnes et abritent une biodiversité exceptionnelle. Les protéger, c’est protéger la vie. En tant qu'ONG et simple citoyen, voici ce que nous ferions pour protéger les océans :

 

1. Lutter contre la pollution plastique :

- Organiser des campagnes de nettoyage des plages et des mangroves.
- Sensibiliser les populations à réduire l’usage de plastiques à usage unique (sacs, bouteilles, pailles, etc.).
- Mettre en place des systèmes de tri et de recyclage efficaces, en particulier dans les zones côtières.
- Promouvoir des alternatives écologiques au plastique (bambou, fibres naturelles, matériaux biodégradables).

 

2. Mettre en place un système de surveillance :

- Installer des sondes marines, comme nous l'envisageons chez H₂O Gabon, pour suivre la qualité de l’eau, détecter les pollutions chimiques, les marées noires ou les zones mortes.
- Créer un observatoire côtier citoyen, pour impliquer les pêcheurs, les jeunes et les communautés dans la veille environnementale.

 

3. Protéger la biodiversité marine :

- Soutenir ou créer des aires marines protégées (AMP), où la pêche est régulée ou interdite.
- Lutter contre la pêche illégale, destructrice des fonds marins et des espèces vulnérables.
- Mettre en place des actions de sauvegarde pour les espèces menacées, comme les tortues marines, les dugongs, ou certains coraux.

 

4. Éduquer et sensibiliser :

- Lancer des programmes éducatifs dans les écoles sur la vie marine et les enjeux océaniques.
- Créer un aquarium pédagogique ou un centre d’interprétation de l’environnement marin (comme le projet "ODYSSEUS" d’H₂O GABON ).
- Diffuser des documentaires, organiser des ateliers, des conférences ou des journées portes ouvertes.

 

5. Promouvoir l’économie bleue durable :

- Encourager la pêche durable : avec des techniques respectueuses de l’environnement et des tailles de capture réglementées.
- Soutenir les entrepreneurs locaux qui proposent des produits ou des services respectueux de la mer.
- Développer l’écotourisme marin, bien encadré, pour faire découvrir la beauté des océans sans les abîmer.

 

6. Influencer les politiques publiques :

- Faire du plaidoyer auprès des autorités pour que des lois fortes soient adoptées (interdiction de certains plastiques, réglementation de la pêche, sanctions pour pollution).
- Participer aux concertations régionales et internationales sur les océans (comme les conférences climat ou les sommets sur la biodiversité).

 

7. Travailler en réseau :

- Collaborer avec des universités, entreprises et institutions pour partager les données, les moyens, et les bonnes pratiques.
- Développer des projets scientifiques avec des chercheurs locaux et internationaux pour mieux comprendre et protéger les milieux marins.

En résumé : agir localement, penser globalement, impliquer les communautés et les jeunes, et faire de l’océan un enjeu de tous les jours.  

 

Et vous, quelles actions concrètes envisagez-vous en collaboration avec H₂O GABON pour la protection de l’océan ? On pourrait travailler ensemble sur des idées !

 

H. M. AUGUSTE,

Président, Conseiller Scientifique et Technique, membre de la Commission Scientifique et Technique de l'ONG H₂O GABON,
B. P. 1991,
Port-Gentil GABON,
TÉL : ‪+ 241 74 09 21 51 (WhatsApp),
Courriel : h2ogabon@yahoo.fr,
Blog : h2ogabon.blogspot.com,
Fb : H₂O GABON


dimanche 13 avril 2025

Des sondes pour mesurer la pollution de l'air dans les zones industrielles et urbaines

 

Vue de Port Gentil, Gabon


Installer des sondes de détection dans l'air pour mesurer la pollution dans les villes est une démarche essentielle pour plusieurs raisons. Les problèmes liés à la pollution de l'air sont de plus en plus visibles dans les zones urbaines à travers le monde, et les sondes permettent de mieux comprendre la situation, d'intervenir à temps et de protéger la santé publique. Voici les principales raisons pour lesquelles il est important d'installer ces sondes :

 

1. Suivi en temps réel de la qualité de l'air

Les sondes de détection dans l'air permettent de mesurer en temps réel des paramètres essentiels pour évaluer la qualité de l'air, tels que :

   - Les particules fines (PM2.5 et PM10) : Ces petites particules, qui peuvent pénétrer profondément dans les poumons, sont souvent liées à des problèmes de santé comme les maladies respiratoires, les crises cardiaques, et d'autres affections.
   - Les oxydes d'azote (NOx) : Émis principalement par les véhicules et l'industrie, ces gaz peuvent contribuer à la formation de l'ozone troposphérique et des pluies acides.
   - Le dioxyde de soufre (SO₂) : Ce gaz est lié à la combustion de carburants fossiles et peut provoquer des irritations des voies respiratoires et des yeux.
   - Le monoxyde de carbone (CO) : Un gaz toxique, souvent lié aux émissions des véhicules, qui peut avoir des effets graves sur la santé, notamment en altérant l’oxygénation du sang.
   - L'ozone (O₃) : Bien que bénéfique en haute altitude, l'ozone est au niveau du sol un polluant secondaire qui peut causer des problèmes respiratoires et exacerber des maladies comme l'asthme.

Ces sondes permettent de suivre l’évolution de ces polluants et d’avoir des données actualisées sur la qualité de l’air.

 

2. Identification des sources de pollution

Les sondes de détection dans l'air permettent non seulement de mesurer les niveaux de pollution, mais aussi de comprendre d'où provient la pollution. En analysant les différents polluants et en les corrélant avec des données géographiques, on peut identifier :
   - Les zones les plus polluées : En localisant précisément les concentrations élevées de polluants, on peut cibler les zones urbaines ou industrielles les plus touchées.
   - Les sources principales de pollution : Cela permet de déterminer si la pollution provient principalement du trafic routier, des industries, des centrales électriques, des chantiers de construction, ou d'autres sources.

Cette information est cruciale pour mettre en place des stratégies de réduction de la pollution ciblées et efficaces.

 

3. Protéger la santé publique

La pollution de l'air a des impacts directs sur la santé humaine. En surveillant la qualité de l'air, les sondes permettent de :

   - Alerter la population lorsque les niveaux de pollution dépassent des seuils critiques. Cela peut se traduire par des alertes en temps réel pour les citoyens, notamment les personnes vulnérables comme les enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies respiratoires ou cardiaques.

   - Réduire l'exposition de la population à des niveaux dangereux de pollution. Les données provenant des sondes peuvent être utilisées pour émettre des recommandations sur les comportements à adopter, comme éviter les sorties à l'extérieur en cas de pic de pollution.

   - Prévenir des maladies : Une surveillance régulière permet de repérer les périodes à haut risque de pollution et de limiter les effets néfastes sur la santé des citadins, ce qui peut entraîner une baisse des maladies liées à la pollution de l'air, comme les maladies respiratoires (asthme, bronchites chroniques) et cardiovasculaires.

 

4. Améliorer les politiques publiques

Les données collectées par les sondes peuvent être utilisées pour :

   - Évaluer l'efficacité des politiques environnementales : Si des mesures telles que des restrictions sur les émissions des véhicules ou des règles strictes pour les usines ont été mises en place, les données de qualité de l'air permettent de mesurer l'impact de ces mesures,
   - Mettre en place des actions préventives et correctives : En fonction des résultats obtenus, les autorités locales peuvent décider d'actions ciblées, comme la création de zones à faibles émissions, le développement des transports en commun, l’augmentation des espaces verts ou encore l'encouragement à la mobilité douce (vélo, marche).
   - Soutenir les législations : Les données de qualité de l'air sont également un outil fondamental pour soutenir des politiques et des lois visant à réduire la pollution de l'air, en fournissant des preuves tangibles de l'ampleur du problème.

 

5. Sensibilisation et éducation du public

Les sondes permettent aussi de sensibiliser la population aux dangers de la pollution de l'air. Grâce à des plateformes en ligne ou des applications mobiles qui partagent les données en temps réel :
   - Informer les citoyens : Les informations sur la qualité de l’air peuvent être partagées de manière transparente et facile d'accès. Cela aide la population à comprendre les risques de la pollution et à adopter des comportements plus responsables.
    - Encourager une prise de conscience collective : Lorsque les citoyens voient des données claires sur la pollution de l'air dans leur ville, cela peut les inciter à participer davantage aux efforts de réduction des émissions, en choisissant des modes de transport moins polluants ou en soutenant des initiatives locales pour un air plus pur.

 

6. Suivi des tendances et prévision des pics de pollution

Avec une installation de sondes sur plusieurs sites dans la ville, il devient possible d'identifier des tendances de pollution sur le long terme. Cela permet de prévoir les périodes où la pollution risque d'atteindre des niveaux dangereux, par exemple en fonction des conditions climatiques (vents faibles, températures élevées, etc.), et de mieux planifier des actions de prévention.

 

7. Conformité avec les normes environnementales

Les sondes de détection dans l'air permettent aussi aux autorités locales de s'assurer que les niveaux de pollution respectent les normes nationales et internationales sur la qualité de l'air. Par exemple, la surveillance des niveaux de PM2.5 et PM10 permet de s'assurer que la ville reste conforme aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

8. Réponse rapide aux crises environnementales

En cas de crise, comme un accident industriel ou un déversement de produits chimiques dans l'air, les sondes permettent de détecter rapidement l'incident et de mettre en place des mesures d'urgence pour minimiser les impacts sur la santé publique et l'environnement.

 

---

En résumé

L'installation de sondes de détection dans l'air pour mesurer la pollution dans les villes est un élément clé pour :

- Suivre en temps réel la qualité de l'air.
- Identifier les sources de pollution.
- Protéger la santé publique en fournissant des informations cruciales.
- Informer et sensibiliser la population.
- Aider les autorités à mettre en place des politiques environnementales efficaces.

 

Les sondes fournissent des données essentielles qui permettent une action plus ciblée et une gestion proactive de la qualité de l'air, contribuant ainsi à améliorer la qualité de vie des citadins. H₂O GABON s'intéresse à ce type de projet pour leurs communautés, cela pourrait être un excellent moyen de promouvoir la santé publique et l'environnement dans les zones urbaines. Elle se sent capable d’installer et d’administrer ce projet avec notre partenaire la société ARTAXERKES Sarl, dans un premier temps sur la ville de Port Gentil, qui a une activité industrielle lourde et diversifiée.

 

H. M. AUGUSTE,
Président, Conseiller Scientifique et Technique, membre de la Commission Scientifique et Technique de l'ONG H₂O GABON,
B. P. 1991,
Port-Gentil GABON,
TÉL : + 241 74 09 21 51 (Whatsapp),
Courriel : h2ogabon@yahoo.fr,
Blog : h2ogabon.blogspot.com,
Fb : H₂O GABON

 

vendredi 11 avril 2025

Notre proposition d'un réseau de sondes marines pour surveiller l'impact des Industries sur le littoral de Port Gentil


La baie de Port Gentil vue de satellite, GoogleEarth


Le Gabon doit faire respecter ses lois environnementales par les acteurs industriels. Il a besoin d’un réseau de sondes marines pour surveiller son littoral des pollutions accidentelles ou non causées par tous les opérateurs qui opèrent près de nos côtes. C’est un sujet de santé publique.

La côte Atlantique du Gabon au Sud de Port Gentil, GoogleEarth


H₂O Gabon promeut la création d’un système d’alertes environnementales sur le littoral (en commençant par les installations industrielles de Port Gentil). Le matériel sera vendu par son partenaire, la société ARTAXERKES SARL. Notre ONG prendra en charge l’installation et la maintenance des sondes marines. Nous en avons les compétences. Le réseau de sondes marines permettra d’alerter sur tout évènement de pollution, permettant une mise en œuvre rapide des moyens de remédiation.


Voici notre proposition pour la mise en place d’un programme de suivi et de maintenance des sondes marines.

1. Objectifs du suivi et de l'entretien des sondes marines

Le suivi et l'entretien des sondes marines doivent répondre à plusieurs objectifs :

   - Surveillance continue de la qualité de l'eau : Assurer la détection en temps réel des pollutions, des changements de température, de salinité, du pH, etc.
   - Prévenir et détecter rapidement les événements de pollution : Intervenir de manière précoce en cas de déversement, de pollution chimique, ou d'autres incidents environnementaux.
   - Suivi des tendances environnementales : Collecter des données à long terme pour observer les tendances et l’évolution de la qualité de l’eau dans différentes zones marines du Gabon.
   - Informer et sensibiliser : Utiliser les données recueillies pour informer la communauté et les autorités locales sur l’état des écosystèmes marins et promouvoir des politiques de préservation de l’environnement.

 

2. Mise en place du système de suivi

a. Sélection des sondes appropriées

En fonction des objectifs, il faudra choisir des sondes adaptées aux types de pollution que vous souhaitez suivre (pollution chimique, hydrocarbures, métaux lourds, etc.). Il existe différentes sondes pour mesurer des paramètres comme :

- Oxygène dissous,
- Température et salinité,
- Niveaux de pH,
- Turbidité et concentration en particules en suspension,
- Présence de polluants spécifiques (comme les hydrocarbures, les métaux lourds ou les nutriments tels que le nitrate et le phosphate).

 

b. Localisation stratégique des sondes

Les sondes doivent être installées dans des zones clés :

   - Les zones à risque élevé de pollution (près des zones portuaires, industrielles ou agricoles),
   - Les zones écologiques sensibles, comme les récifs coralliens, les mangroves et les herbiers marins,
   - Les points de décharge des rivières qui peuvent transporter des polluants de l'intérieur vers la mer.

c. Réseau de capteurs interconnectés

Mettre en place un réseau de sondes interconnectées qui transmettent les données en temps réel à une plateforme centralisée. Cette plateforme pourrait être utilisée pour :

- Collecter et stocker les données (en temps réel ou à intervalles réguliers),
- Analyser les données et envoyer des alertes en cas de détection de niveaux anormaux de pollution,
- Générer des rapports d’analyse pour le suivi des tendances et des besoins d’intervention,

 

3. Entretien et maintenance des sondes

a. Maintenance préventive régulière

Les sondes marines nécessitent un entretien périodique pour assurer leur bon fonctionnement :

   - Vérification des capteurs : Tester et calibrer régulièrement les capteurs pour éviter toute dérive des mesures,
   - Nettoyage des sondes pour éviter l'encrassement des capteurs (en particulier dans des environnements où il y a beaucoup de sédiments ou de plancton),
   - Remplacement des pièces usées : Les sondes, batteries, et autres composants doivent être remplacés selon les recommandations du fabricant.


b. Inspection physique sur le terrain

Envoyer régulièrement des équipes sur le terrain pour vérifier l’état des installations. Cela peut inclure :

   - Réparer les sondes endommagées ou recalibrer celles qui montrent des incohérences dans leurs mesures.
  - Vérifier les câblages et les connexions pour éviter tout dysfonctionnement dans la transmission des données.

 

c. Gestion des données et mise à jour du système

   - Analyser les données : Avoir une équipe dédiée qui analyse les données recueillies, détecte les anomalies et rédige des rapports mensuels ou trimestriels.
   - Mettre à jour les logiciels : Assurer la mise à jour régulière des logiciels ou des systèmes de gestion des données pour améliorer les fonctionnalités et la sécurité des informations collectées.

 

d. Plan d'urgence et intervention rapide

Prévoir un plan d’intervention d'urgence en cas de détection de pollution importante. Ce plan pourrait inclure :

   - Des alertes automatiques envoyées aux autorités locales, aux scientifiques et aux responsables de la gestion de l'environnement.
   - Des protocoles d’intervention pour réduire les impacts de la pollution détectée (nettoyage, confinement des déversements, etc.).

 

4. Collaboration avec les autorités et autres parties prenantes

Il est important que le suivi et l'entretien des sondes marines se fassent en collaboration avec :

   - Les autorités locales et nationales en charge de l'environnement (ministères, agences de régulation, etc.).
   - Les institutions scientifiques : Collaborer avec des universités ou des centres de recherche pour analyser les données et mener des études supplémentaires.
   - Les organisations locales : Engager la communauté locale, en particulier les pêcheurs et les habitants des zones côtières, dans la surveillance et la prévention de la pollution.

 

5. Sensibilisation et communication

Partager régulièrement les résultats de la surveillance avec le public, les autorités et les partenaires :

   - Rapports d'impact réguliers sur la qualité de l’eau et l’état de la pollution marine.
   - Sensibilisation auprès des communautés locales sur l'importance de maintenir un environnement marin sain et comment elles peuvent contribuer à la protection de l'eau.

 

6. Suivi financier et évaluation de l’impact

Il est aussi important d’avoir un suivi financier pour garantir la viabilité à long terme du projet. Les ressources financières doivent être allouées pour couvrir le coût de l’installation, de l’entretien, et de l'analyse des données sur plusieurs années. Une évaluation régulière des impacts de ces sondes marines sur la gestion de la pollution et la qualité de l'eau pourra aussi aider à ajuster les actions à mener.

 

Conclusion

L’installation et la mise en place d’un système de suivi et d'entretien des sondes marines par H₂O Gabon (ONG) est une démarche stratégique permettant de surveiller avec des outils scientifiques la qualité des eaux en temps réel ou en fonction des marées. Cela permet une détection rapide des problèmes et facilitera une intervention efficace pour préserver les écosystèmes marins, protéger les populations locales et soutenir les efforts de gestion de l'environnement. En suivant une approche rigoureuse d'installation, de maintenance, de gestion des données et de collaboration, nous pouvons créer un système de surveillance durable et efficace pour notre pays.

 

H. M. AUGUSTE,

Président, Conseiller Scientifique et Technique, membre de la Commission Scientifique et Technique de l'ONG H₂O GABON,
B. P. 1991,
Port-Gentil GABON,
TÉL : + 241 74 09 21 51 (Whatsapp),
Courriel : h2ogabon@yahoo.fr,
Blog : h2ogabon.blogspot.com,
Fb : H₂O GABON

jeudi 10 avril 2025

Le plastique, entre Dieu et Diable. Notre voyage.

Le Plastique



Voici ce que l'on peut dire sur le plastique, ce matériau fantastique mais dont on n'avait pas envisagé la fin de vie quand les ingénieurs l’ont créé dans les années 1950.

Le plastique pose plusieurs dangers pour l’environnement et la santé, qui sont de plus en plus préoccupants à mesure qu'il se répand dans nos écosystèmes. Voici les principaux risques associés au plastique :

 

1. Pollution des océans et des écosystèmes marins

Le plastique, en particulier les microplastiques, se retrouve souvent dans les océans. Il est estimé qu'environ 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les mers chaque année. Cela crée une menace grave pour la faune marine :

 

   - Les animaux marins comme les tortues, les poissons et les oiseaux ingèrent des morceaux de plastique qu’ils prennent pour des poissons ou algues, ce qui peut entraîner des blessures internes, la malnutrition, voire la mort.

 

   - Le plastique peut également s'accumuler dans la chaîne alimentaire, affectant non seulement les animaux marins, mais aussi les humains qui consomment du poisson.

 

2. Dégradation lente

Le plastique met des centaines voire des milliers d'années à se décomposer complètement. Il se fragmente en petits morceaux, mais ne disparaît jamais totalement. Cela contribue à une accumulation massive de déchets plastiques dans les décharges et les environnements naturels.

 

3. Impact sur la santé humaine

Le plastique contient souvent des produits chimiques potentiellement toxiques, comme des phtalates, du bisphénol A (BPA) et des retardateurs de flammes, qui peuvent migrer dans l'environnement. Certaines études suggèrent que ces produits chimiques peuvent perturber le système hormonal et augmenter les risques de certaines maladies, notamment les cancers, l’infertilité et les troubles du développement chez les enfants.


4. Problèmes pour la faune terrestre

Les animaux terrestres peuvent aussi être affectés par le plastique. Les déchets plastiques, comme les sacs, les bouteilles et les filets, peuvent blesser ou étouffer des animaux sauvages. Par exemple, les cerfs, les éléphants et les chiens peuvent s'emmêler dans des déchets plastiques, ce qui peut entraîner des blessures graves ou la mort.

 

5. Émissions de gaz à effet de serre

La production de plastique est énergivore et génère une grande quantité de gaz à effet de serre. Le plastique est un dérivé du pétrole et du gaz naturel, deux ressources fossiles, et sa fabrication contribue au changement climatique. En plus, une fois incinéré, le plastique libère des substances toxiques dans l'air.

 

6. Contamination des sols

Le plastique peut aussi contaminer les sols lorsqu'il se décompose lentement ou se fragmente en petits morceaux. Ces petites particules, appelées microplastiques, peuvent pénétrer dans le sol, affectant la qualité de la terre et de l’eau. Ces microplastiques ont des répercussions directes sur l'agriculture et la biodiversité.

 

7. Perturbation des écosystèmes

Le plastique est un agent de perturbation dans les écosystèmes, affectant non seulement la faune, mais aussi les équilibres naturels. Par exemple, les microplastiques peuvent être ingérés par des organismes de petite taille, comme les zooplanctons, perturbant les chaînes alimentaires et menaçant la biodiversité.

---

Solutions : De plus en plus de pays et d'entreprises adoptent des stratégies pour limiter l'utilisation du plastique, comme les interdictions de sacs plastiques à usage unique, la promotion du recyclage et l’innovation de matériaux alternatifs (bioplastiques, matériaux compostables). Mais il reste encore beaucoup à faire pour réduire réellement l'impact du plastique sur notre planète.

 

Est-ce un sujet qui te préoccupe ? Cela te fait il réfléchir à des changements que tu pourrais apporter dans ta propre vie ?

 

Il existe une grande variété de plastiques, chacun ayant des caractéristiques spécifiques en fonction de ses applications. On peut classer les plastiques en deux grandes catégories : les plastiques thermoplastiques et les plastiques thermodurcissables. Voici une explication de ces catégories, ainsi que les principaux types de plastiques utilisés dans la vie quotidienne.

 

1. Plastiques thermoplastiques

Les plastiques thermoplastiques sont ceux qui fondent sous l'effet de la chaleur et peuvent être remodelés plusieurs fois. Cela les rend recyclables, ce qui est un avantage pour l'environnement, mais leur recyclage n'est pas toujours optimal.

 

Principaux types de plastiques thermoplastiques :

- Polyéthylène (PE)

  - Polyéthylène basse densité (PEBD) : Utilisé dans la fabrication de sacs plastiques, films alimentaires, et certains types de bouteilles. Il est flexible et transparent, mais plus difficile à recycler que d'autres types de PE.

  - Polyéthylène haute densité (PEHD) : Employé dans les bouteilles de lait, les contenants de produits ménagers et certains tuyaux. Il est plus rigide et résistant que le PEBD.

 

- Polypropylène (PP)

- Très utilisé dans les emballages alimentaires (pots de yaourt, boîtes de conserve), les textiles (vêtements en fibres synthétiques), ainsi que dans les pièces automobiles. Il est durable, résistant à la chaleur, et peut être recyclé, bien qu’il soit souvent contaminé par des colorants ou des résidus alimentaires.


- Polystyrène (PS)

  - Le polystyrène est utilisé pour fabriquer des gobelets jetables, des boîtes alimentaires (comme les boîtes à emporter), des jouets et des appareils électroménagers. Il peut se présenter sous forme solide ou expansée (styromousse). Ce plastique est peu durable, fragile et difficile à recycler.

 

- Polyéthylène téréphtalate (PET ou PETE)

  - C’est l’un des plastiques les plus courants, utilisé pour fabriquer des bouteilles de boisson, des récipients alimentaires et des vêtements (fibres polyester). Il est relativement facile à recycler, ce qui en fait un matériau souvent collecté dans les programmes de recyclage.

 

- Polychlorure de vinyle (PVC)
- Ce plastique est très versatile et utilisé dans une large gamme de produits, des tuyaux, des fenêtres et portes en plastique, aux cartes bancaires et emballages alimentaires. Il peut être rigide ou flexible, mais son recyclage est compliqué à cause des additifs et des stabilisants chimiques qu'il contient.

 

2. Plastiques thermodurcissables

 

Les plastiques thermodurcissables, contrairement aux thermoplastiques, durcissent une fois qu'ils sont chauffés et moulés. Une fois durcis, ils ne peuvent plus être fondus ou remodelés, ce qui les rend moins recyclables.


Principaux types de plastiques thermodurcissables :

 

- Résines époxy

  - Utilisées pour fabriquer des adhésifs, des peintures, des revêtements et dans les secteurs aérospatiaux ou de la construction automobile, grâce à leur résistance et leur capacité à durcir rapidement.

 

- Phénolique (bakélite)

  - Très durable et résistant à la chaleur, ce plastique est utilisé pour des composants électroniques, des interrupteurs et des pièces d'automobiles.

 

- Polyuréthane (PU)

  - Employé pour fabriquer des mousses (comme celles des matelas), des pièces en plastique rigide, des revêtements de sol, et des adhésifs. Selon la formulation, il peut être souple ou rigide.

 

- Mélamine (Polychlorure de vinyle)*

- Ce plastique est souvent utilisé dans la fabrication de vaisselle, de comptoirs de cuisine et de meubles en raison de sa dureté et de sa résistance aux rayures et à la chaleur.

 

3. Autres types de plastiques

 

Il existe également d'autres plastiques moins courants, mais qui sont utilisés pour des applications spécifiques :

 

- Polyméthacrylate de méthyle (PMMA)

  - Connu sous le nom de « verre acrylique » ou « plexiglass », il est utilisé comme alternative au verre dans les fenêtres, les enseignes et les lunettes.

 

- Acétate de cellulose

  - Utilisé dans la fabrication de films, de verres optiques et de fibres pour les textiles.

 

 

Comment identifier les plastiques ?

 

Les plastiques sont souvent identifiés par un code de recyclage à trois chiffres entouré de triangles. Voici quelques-uns des codes les plus courants :

 

  - 1 : PET (Polyéthylène téréphtalate) – Bouteilles de boissons, emballages alimentaires.

  - 2 : PEHD (Polyéthylène haute densité) – Bouteilles de lait, sacs plastiques.

  - 3 : PVC (Polychlorure de vinyle) – Tuyaux, revêtements de sol.

  - 4 : PEBD (Polyéthylène basse densité) – Sacs plastiques, films plastiques.

  - 5 : PP (Polypropylène) – Emballages alimentaires, textiles.

  - 6 : PS (Polystyrène) – Gobelets jetables, boîtes à emporter.

  - 7 : Autres (souvent des plastiques complexes comme le polycarbonate ou les bioplastiques).

 

---

 

En résumé

 

Les plastiques sont variés et ont de nombreuses applications, mais leur impact environnemental est considérable, surtout lorsqu'ils ne sont pas correctement recyclés. La réduction de l’utilisation de plastiques à usage unique, le recyclage et la recherche de matériaux alternatifs sont des éléments clés pour limiter les dangers du plastique.

 

H. M. AUGUSTE,

Président, Conseiller Scientifique et Technique, membre de la Commission Scientifique et Technique de l'ONG H₂O GABON,
B. P. 1991,
Port-Gentil GABON,
TÉL : + 241 74 09 21 51 (Whatsapp),
Courriel : h2ogabon@yahoo.fr,
Blog : h2ogabon.blogspot.com,
Fb : H₂O GABON

vendredi 10 janvier 2025

Nos vœux pour 2025, appel aux adhérents

 


Les défis restent immenses. Il faut continuer à se mobiliser.
Intervention de Henri Michel Auguste, Président de H2oGabon.