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mardi 22 octobre 2024

Membre d'honneur : Sylvie Reitmann

 



Membre d'honneur de l'ONG H₂O GABON, une jeune vétérinaire venue faire une étude sur les hippopotames au Gabon. Elle a toujours suivi assidûment H₂O GABON dans ses actions et ses points de vue, peu importe le lieu où elle pouvait se trouver. Merci Sylvie pour ton soutien à notre ONG. En espérant te recevoir peut-être bientôt au Gabon.

Henri Michel Auguste

 

Je me souviens encore de mes mois passés au Gabon en 2010 et 2011, lorsque mes recherches m'ont ouvert les yeux sur les défis environnementaux auxquels ce pays est confronté. Les problématiques de déforestation, de pollution pétrolière, et de perte de biodiversité m'ont profondément touchée. Ces expériences ont renforcé ma détermination à agir pour la protection de la Nature et de l’environnement.

En tant qu'écologiste formé et passionné, je consacre mes efforts à bâtir des ponts entre différentes disciplines pour une action collective en faveur de la biodiversité. Vivre en Europe ne m'empêche pas d'être sensible aux problèmes environnementaux globaux, et l'importance du travail d’organisations comme H₂O Gabon me paraît essentielle. Leur combat pour protéger la ville de Port-Gentil, et plus largement les écosystèmes du pays, est crucial dans un monde où les enjeux environnementaux deviennent de plus en plus pressants.

C'est pour cela que je souhaite apporter mon soutien à H₂O Gabon, une organisation qui non seulement sensibilise, mais qui agit concrètement pour la défense de l'environnement et des générations futures. Leurs actions sont indispensables pour préserver la faune, la flore, et la qualité de vie des communautés locales, face aux défis climatiques et industriels.

Sylvie Reitmann


mercredi 25 septembre 2024

Halte à la publicité mensongère des faux sacs "biodégradables" de D2W interdits en Europe

 


Cliquez ci dessous pour écouter la vidéo que nous venons de produire sur le compte Tiktok de Peter Brady. Faites en une large diffusion!

https://www.tiktok.com/@peterbradyakewa/video/7418624590118653189




dimanche 15 septembre 2024

Soutenons Fabien Méyé, jeune réalisateur nominé au Festival Ecrans Noirs

 




C'est une première, un documentaire sur les conséquences du changement climatique sur la ville de Port-Gentil, du réalisateur Fabien Méyé, en compétition au Festival Écrans Noirs, dans la catégorie Court Métrage International.

Dans ce cadre, il a interviewé Henri Auguste, président de H₂O Gabon.

Soyons très nombreux à voter pour qu'il remporte le prix.

Le lien pour voter sera disponible le moment venu. Nous vous remercions d'avance !


Une nouvelle vidéo sur Tiktok à écouter ci-dessous :
Fabien Méyé a été sélectionné par un festival de Cinéma au Canada.

https://www.tiktok.com/@peterbradyakewa/video/7417077997645090054




samedi 7 septembre 2024

Nouveau membre : Solange RAOUTO FURY

 



Nom : RAOUTO FURY

Prénom : Solange

Adresse : B.P. 1494

PORT-GENTIL GABON

Téléphone (s) : 077 58 03 73 / 00 33 6 46 34 05 49

Fonction HO GABON : Présidente chargée de la Protection de la Nature et du dossier "Projet Concordia".

 

J’admire l'énergie que déploie HO GABON pour défendre la ville de Port-Gentil face aux différents défis auxquels notre ville est confrontée :

Changement Climatique, montée des eaux, inondations en période pluvieuse, épisodes caniculaires, les pollutions pétrolières dans toute la province, les dangers inhérents au maillage de pipes passant sous la ville et à l’existence d’un dépôt de carburant en plein centre-ville.

Que devient la biodiversité dans tout cela, la Faune et la Flore ? Ces problèmes impactent grandement la Nature. Ma passion pour la Nature date de mon enfance, quand je regarde ce qu'est devenue la Faune et la Flore de l'île Mandji et dans toute la Province, je suis catastrophée, dépitée, bouleversée, mais surtout anéantie. Je me souviens des temps jadis où la Faune et la Flore étaient omniprésentes, faisant le bonheur de tous les habitants de l'île et de la province.

Voilà pourquoi j'ai voulu m'engager auprès de HO GABON pour soutenir ces nobles causes.







Note d'information

 

Dans le cadre du "Projet Concordia" et de la Protection de la Nature au sein de HO GABON :

 

Madame Solange RAOUTOU est nommée Présidente en charge de la Protection de la Nature et du dossier "Projet Concordia".

 

Document lui permettant d'agir au nom de HO GABON pour les 2 domaines concernés en rendant compte au Président Fondateur de l'ONG HO GABON.

 

 

Fait à Port-Gentil, le 07 Septembre 2024.

                         Henri Auguste
Président

                                                                                                                                              HO GABON                                                                                                                    


dimanche 18 août 2024

D'où viennent les microplastiques qui polluent nos océans?

 

Ecoutez l'intervention de Henri Michel Auguste sur Africa1 le 19 Aout, à partir de la 44mn



Nous reproduisons ci-après une analyse qui nous a beaucoup intéressée.

 

FACT-CHECKING

 

J'ai vu passer un post (https://urlr.me/9wz3F) tirant une conclusion biaisée de l'infographie ci-dessous : les mesures du traité international pour mettre fin à la pollution plastique feraient fausse route en ciblant la filière de la plasturgie et en oubliant les secteurs principaux responsables des microplastiques présents dans les océans (industries textile, chimique, pneumatique et nautique).

 

Interpellé, j'ai décidé de regarder ça de plus près !

 

🔦 EXPLICATIONS

 

👉 L'infographie se base sur un rapport IUCN de 2017 "Primary microplastics in the oceans" (https://lnkd.in/ef5NUXF3)

 

👉 Ce rapport s'intéresse à 7 formes de microplastiques (cf. infographie) et ne comptabilise pas ceux issus de la dégradation d'objets en plastique présents dans l'environnement et exposés à l'eau, aux rayonnements UV et aux micro-organismes. Les auteurs justifient ce choix par les difficultés à déterminer la conversion des macrodéchets plastique en microplastiques

 

👉 Les auteurs cherchent à démontrer que la pollution plastique des océans n'est pas toujours visible

 

👉 Le rapport identifie les 3 principales formes de microplastiques :

🥇 fibres synthétiques (35%)

🥈 abrasion des pneumatiques (28%)

🥉 poussières urbaines (24%)

Il quantifie les flux des 7 formes :

🙂 scénario optimiste : 0,8 Mtonnes/an

😐 scénario central : 1,5 Mtonnes/an

🙁 scénario pessimiste : 2,5 Mtonnes/an

Il chiffre également les flux de macroplastiques :

🙂 4,8 Mtonnes/an

😐 8,0 Mtonnes/an

🙁 12,7 Mtonnes/an

Il n'y a pas besoin de photo-finish pour départager les concurrents !

 

👉 L'infographie est utilisée pour rejeter la responsabilité de la filière plasturgie sur d'autres secteurs. C'est une manière habituelle de procéder utilisée par toutes les filières dans une forme de déni de responsabilité et de recherche de temps

 

👉 Si l'infographie cible les textiles synthétiques comme la principale source de microplastiques, il est utile de rappeler que le polyester, la fibre la plus produite et la plus utilisée pour la production de vêtements synthétiques est faite de polyéthylène téréphtalate (PET). Le même polymère que celui utilisé pour la fabrication des bouteilles plastique ! Aussi, les 35% de microplastiques issus des textiles synthétiques sont bien une pollution plastique provenant d'un matériau dérivé du pétrole brut pour produire un polymère

 

🔚 CONCLUSION

 

Les négociations du traité international, qui ne se limitent pas au seul sujet des microplastiques, demeurent pertinentes pour imposer les solutions à une #pollution #plastique multiforme et mondiale, qui impacte la biodiversité et la santé de l'humanité !

 

Hubert SERRET

 

Manager de transition expérimenté DG & DAF expert CLIMAT et BIODIVERSITE | Entrepreneur Conscient | Innovation | Exnovation | Disnovation | Régénération | Décarbonation | Systémique | Impact | Méthane | Né en 318 ppm CO2

 

Caluire-et-Cuire, Auvergne-Rhône-Alpes, France 


lundi 5 août 2024

Il est encore temps d'éviter que Port Gentil soit la première ville sinistrée du Gabon

 


Mais des décisions énergiques doivent être prises pour la survie de la capitale économique du Gabon.

 

Retrouvez notre vidéo publiée aussi sur nos réseaux sociaux TikTok, Facebook et Twitter/X

https://youtu.be/tE3koHJe1co

Nouvelle vidéo (17-08-2024)

Signez notre pétition

https://h2ogabon.blogspot.com/2022/09/gabon-la-menace-climatique-lerosion.html


Bulletin d'adhésion 2024-2025

 




Bulletin d’Adhésion 2024-2025

 

* Mentions Obligatoires                                                                   H ou F

 

* NOM :                                                    * Prénoms :

Date de Naissance :                      Lieu de naissance 

*Adresse :

*Pays :

Téléphone :

*Courriel :

 

Cotisations

 

Membre d’Honneur : 25 000 F.CFA / An, 41 Euros / An,

Membre Adulte (+ 18 ans) : 20 000 F.CFA / An ou 5 000F.CFA / Trimestre,

                                               31 Euros / An,

Etudiants : 10 000F.CFA / An ou 2 500 F.CFA / Trimestre, 16 Euros / AN,

Enfants (- 18 ans) : 5 000 F.CFA / An ou 1 250 / Trimestre, 8 Euros.

 

 

Pour vos cotisations au Gabon Airtel Money : 074 09 21 51

Pour les autres pays nous contacter sur notre courriel h2ogabon@yahoo.fr

 


 

                                    H2O GABON, Association pour la Protection de la Nature et de l’Environnement

Régie par la Charte de la Terre

B. P.  1991                  PORT-GENTIL                                                     GABON.

                                   Site : h2ogabon.blogspot.com                            Page Facebook : H2O GABON

                                   Tél. : 074 09 21 51                                             Courriel : h2ogabon@yahoo.fr


A télécharger ici et à nous retourner.
Faites votre contribution par Airtel Money au numéro indiqué.


mercredi 17 juillet 2024

Nos dernières vidéos sur Tiktok

 


Chacune des vidéos atteint facilement les 10 000 vues. Merci à Peter Brady Akewa pour sa contribution.

Nos questions à l’émission Les Grands Dossiers sur le secteur pétrolier
https://www.tiktok.com/@peterbradyakewa/video/7389172625911614725 

Les questions que nous n’avons pas pu poser
https://www.tiktok.com/@peterbradyakewa/video/7389955878406868230   

ISO 26000
https://www.tiktok.com/@peterbradyakewa/video/7389997188077653253   

L’affaire Perenco : une longue histoire de pollutions pétrolières
https://www.tiktok.com/@peterbradyakewa/video/7389965674409413893   

La RSE – Le chiffre d’affaires du secteur pétrolier en 2021
https://www.tiktok.com/@peterbradyakewa/video/7392373478151834885

Le dépôt d’hydrocarbures de OLA en plein centre-ville de Port Gentil est un danger potentiel mortel

https://x.com/PeterBradyAkewa/status/1814370673696944464?t=z2_AB1_BDjBrnen9TBudmQ&s=08 (vidéo 1)
https://x.com/PeterBradyAkewa/status/1814373935674261787?t=Pn5i15eq2csytKqeaHdR7Q&s=08 (vidéo 2)

Journée Mondiale sans Plastiques – 6 juillet
https://www.tiktok.com/@peterbradyakewa/video/7394546586405195013

 

Peur sur la Ville : Port Gentil face aux dangers immédiats de l’érosion des côtes
Vidéo 1
Vidéo 2
Vidéo 3

vendredi 5 juillet 2024

La RSE selon COMILOG, filiale de ERAMET

 

@Gabonclic.info - Juin 2022


Notre commentaire sur cet article de Gabon Review.

https://www.gabonreview.com/forum-national-de-la-rse-la-comilog-ses-realisations-et-ses-chiffres-en-exemple/

J’ai bien lu votre article, au demeurant fort intéressant car la RSE devient progressivement un sujet d’intérêt au Gabon, pour des raisons diverses et variées.

Mais je suis resté sur ma faim !

 

1) concernant la partie sociétale, quelle est la proportion du chiffre d’affaires de l’entreprise consacré au budget RSE ? Cet engagement est-il constant et depuis combien d’années ? La société COMILOG doit éviter d’écueil de faire du greenwashing en se servant d’engagements faibles financièrement en termes de RSE. L’article cite qu’ils ont construit un certain nombre de logements dans diverses localités proches des unités de production de l’entreprise. Ces derniers sont-ils adaptés au quotidien des Gabonais ? Leur nombre est-il suffisant par rapport aux besoins ? Quel est l’étendue pluri annuelle de ces engagements pour l’avenir ? Quand est-il de leurs réalisations sur les 20 à 30 dernières années au titre des PID ?

 

2) concernant la partie environnementale, aucune information n’est produite. Pourquoi ?

Nous savons que toute activité industrielle produit des pollutions aggravées notamment par des incidents et accidents de production, quelle est la part du budget RSE affecté à la surveillance des installations et à la restauration des sites impactés ? Quelles sont les procédures prévues par l’entreprise en cas d’incidents ? Tiennent-ils informés le Ministère de tutelle et le Gouverneur de province en cas d’incident, pour une réaction rapide et coordonnée ?

 

Pour rappel, la norme ISO 26000, standard international, définit le périmètre de la RSE autour de sept thématiques centrales :

La gouvernance de l’organisation,
Les droits de l’homme,
Les relations et conditions de travail,
L’environnement,
La loyauté des pratiques,
Les questions relatives aux consommateurs,
Les communautés et le développement local.

 

Nous nous sentons légitimes à parler des sujets d’environnement au Gabon et regrettons de n’avoir pas été invités à ce Forum. COMILOG, filiale de ERAMET, est-elle la seule société au Gabon à souhaiter faire de la RSE au Gabon ? Ne pourrait-elle pas donner l’exemple à d’autres sociétés exerçant sur la place même si ses engagements en termes de RSE tels que décrits dans cet article semblent partiels eu égard au périmètre de la RSE défini par les textes.

Henri, Michel AUGUSTE
Président, membre de la commission scientifique
                                                                                                                                                                       

H2O GABON, Association pour la Protection de la Nature et de l’Environnement

Régie par la Charte de la Terre
B. P.  1991
                  PORT-GENTIL                                                     GABON.
Tél.
 : 00 241 06 26 25 66 / 07 53 77 70               Courriel : h2ogabon@yahoo.fr




Pour aller plus loin :

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/responsabilite-societale-entreprises-rse#
https://www.gabonclic.info/urgent-une-mine-comilog-infectee-par-un-produit-pour-le-moment-inconnu (article Gabonclic.info de Juin 2022)

mercredi 3 juillet 2024

Journée Mondiale sans plastique

 



La Journée Mondiale sans plastique du 03 Juillet 2024, à Port-Gentil (Gabon) sera organisée cette année le 06 juillet pour des raisons techniques. Il s’agira de sensibiliser une majorité de la population sur les dangers du plastique. 3 Associations seront présentes pour cet évènement, INITIATIVE SOLIDAIRE, RÉSOFIME et H₂O GABON, le slogan sera " NON AUX SACS PLASTIQUES ".

 

 

Lors de la réunion préparatoire du 29 Juin 2024, ces 3 Associations étaient représentées au local d'INITIATIVE SOLIDAIRE par leurs responsables respectifs. Pour INITIATIVE SOLIDAIRE, Madame Carmen NDAOT, pour RÉSOFIME par Monsieur Yves ÉSSONGUÉ, pour H₂O GABON par Monsieur Henri, Michel AUGUSTE et pour les bénévoles (voir les photos).

 

 


À gauche,

Madame Carmen NDAOT d’INITIATIVE SOLIDAIRE et Monsieur H. M. AUGUSTE pour H₂O GABON.



Télécharger le tract



La journée mondiale sans sacs plastiques est célébrée chaque 3 juillet.

 

À Port-Gentil, c'est ce samedi 06 juillet 2024, le temps d'une matinée, que l'ONG Initiative Solidaire et ses partenaires ont mis en place des activités publiques auprès des grandes surfaces commerciales de la capitale économique du Gabon.

La Journée mondiale sans sacs plastiques organisée par l'ONG Initiative Solidaire a vu la participation de U Reporters de l'UNICEF - RESOFIME - HOGabon - FOSCOM - Les Bénévoles - Géant Ckdo - Géant Casino, Marché la Balise

Cette journée du samedi a permis à près d'une cinquantaine de bénévoles mobilisés, d'interpeller les usagers, sur l'importance de limiter l'utilisation des sachets et tout autre emballage en plastique pour leurs différentes courses.

Le plastique contient des produits chimiques nocifs et dangereux pour la santé et l'environnement.

Des stands ont été érigé pour présenter le savoir-faire local en matière de solutions alternatives.

Madame CARMEN NDAOT, Présidente de l'association Initiative Solidaire, interpellée par les questions environnementales, était sur le terrain avec les membres du comité d'organisation de cet événement à travers la ville de Port-Gentil. Elle a sillonné tous les sites retenus et a abordé les passants pour faire passer le message.

Un message centré sur le changement d'habitude de consommation.

Le concept de ce jour, vient en appui aux orientations de politiques publiques du Gouvernement de la République, en matière de lutte contre l'usage des sachets en plastique à usage unique.

Pour l’ONG Initiative Solidaire

Les artisans de la ville pourraient largement contribuer à la lutte contre la pollution plastique en apportant leur service et leur maîtrise de certaines techniques de transformation de nos matériaux locaux (feuilles de bananiers, palmiers, cocotiers) en emballages :

La Chambre Nationale des Métiers de l'Artisanat du Gabon devrait se saisir de ces opportunités de création d’activités.

Vidéo à retrouver sur TeleAfrica, à partir de 6mn

mardi 18 juin 2024

Lettre ouverte à Monsieur Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Chef de l'Etat

 


Association pour la Protection

de la Nature et de l’Environnement

 

« Des hommes et des femmes au service de leur passion »

 

Régie par la Charte de la Terre


Mon Général,

Monsieur Brice, Clotaire OLIGUI NGUEMA,
Président du CTRI,
Président de la République,
Chef de l’Etat,

 

Sujet : le plastique sous toutes ses formes et en particulier les sacs et sachets bien souvent à usage unique mettent en péril notre Environnement et notre Santé depuis de trop nombreuses années.

Lors d'un déplacement à Port Gentil en mars 2010, l'ancien Président avait pris la décision qui paraissait salutaire pour les générations actuelles et futures d’interdire l’importation des sacs plastiques au Gabon, dans le cadre de la lutte contre l'insalubrité engendrée par cette matière, afin de les remplacer au fur et à mesure par les sachets biodégradables et compostables. Cette décision a fait l’objet de l’arrêté 1489/MECIT/CAB du 16 juin 2010 théoriquement entré en vigueur le 1er juillet 2010.

HO GABON avait suivi cette question avec beaucoup d’attention, ayant de longue date sur ce sujet mené des études de terrain sur la commune de la Ville de Port Gentil en 2007 et sur celle de Minvoul en 2008. À l'issue de ces enquêtes, nous avions préconisé des solutions viables et fiables pour le bien de notre Environnement et de notre Santé.

Or, les mesures annoncées le 9 juillet 2010 par le Ministre chargé de l'Environnement ont été prises en totale méconnaissance des expertises scientifiques sur le plastique. De fait, leur application va totalement à l’encontre des objectifs que le Gabon s'était fixé, à savoir réduire sa dépendance au plastique. Il convient de préciser quelques termes techniques :

- Sacs ou sachets plastiques conventionnels, ce sont des sacs issus de l’industrie pétrochimique, à base de polyéthylène ou de polyuréthane, dont le temps de dégradabilité et de pollution peut aller de 100 ans à plus de 400 ans. Le recyclage de ces sacs est très marginal voir anecdotique, surtout en termes d'éco bilan.

- Sacs ou sachets plastiques oxo dégradables ou oxo « biodégradables », ce sont des sacs similaires auxquels on ajoute un additif qui accélère la fragmentation, ils ne sont évidemment pas du tout biodégradables. En outre, l’agent fragmentant contient des métaux lourds et des lytiocarbonates ou des molécules chimiques organiques plus ou moins toxiques. Autant dire qu’il n’y a aucun intérêt à utiliser ce type de produit si ce n’est que son prix est moins élevé qu’un produit compostable.

- Sacs ou sachets biodégradables et compostables, ce sont des sacs uniquement composés de provendes et de résidus de l’agriculture biologique sans O. G. M. (fécule de maïs, gluten de blé, amidon de pomme de terre ou de manioc). Cette matière première est communément désignée par l’appellation BIOPLAST (pour bioplastique). Du fait de l’utilisation de cette matière première sans O. G. M., les bactéries chargées de la dégradation et du compostage des sachets ne consomment et ne produisent aucun polluant. Ceci permet d’amender les sols avec un substrat riche. Ces sachets sont certifiés par la norme internationale EN 13432 pour l’Europe ou son équivalent aux USA et en Asie.

Le 9 juillet 2010, l'ancien Directeur Général de l’Environnement a cru devoir informer les opérateurs de la plasturgie (fabricants et distributeurs) que dorénavant la norme des sachets plastiques seront les sacs « oxo biodégradables », qui devront être assujettis impérativement à une certification de biodégradabilité délivrée par la société Symphony Environnemental, qui a été désignée partenaire agréé par le Gouvernement gabonais en matière de biodégradabilité.

Cette décision aberrante exige quelques éclaircissements.

Comment une entreprise privée peut-elle agréer et certifier sa propre production, laquelle, de surcroît, ne respecte pas l’Environnement ?

Comment peut-elle imposer ses produits comme standard dans un Etat de droit ?

Comment peut-elle aussi agréer les productions d’autres sociétés par rapport à ses propres critères ?

La solution envisagée par l'ancienne Direction Générale de l’Environnement est une véritable aberration écologique !

C’est pourquoi, nous comptons sur votre vigilance afin que votre engagement pour les générations futures ne soit pas trahi par des problèmes d’exécution dans la chaîne de décision et pour que survive le « Gabon Vert ».

HO GABON se tient à la disposition de tous interlocuteurs que vous voudrez bien éventuellement désigner pour apporter tous compléments d’information utiles sur ces questions sensibles relatives à la protection effective de notre Environnement.

Je vous prie de bien vouloir agréer, mon Général, l’expression de mon profond respect.

Fait à Port-Gentil, le 18 juin 2024,

Le Président
Henri, Michel AUGUSTE

   

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H2O GABON, Association pour la Protection de la Nature et de l’Environnement

Régie par la Charte de la Terre

B. P.  1991                  PORT-GENTIL                                                     GABON.

Tél. : 00 241 06 26 25 66 / 07 53 77 70               Courriel : h2ogabon@yahoo.fr

jeudi 6 juin 2024

dimanche 2 juin 2024

Réunion de concertation sur les problèmes du secteur pétrolier à Port Gentil

 

Henri Auguste et Georges Mpaga
Capture d'écran - @Peter Akewa 


À l'invitation de Monsieur G. MPAGA, 1er secrétaire du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), HO GABON a participé à une réunion de concertation suivie d'une conférence de presse, le Samedi 01 Juin 2024 à 14h00, au siège de L'ONEP à Port-Gentil. 

Ont été conviés les membres du Conseil National de la Société civile de l'Ogooué Maritime (CONASES), les ONGs /associations et acteurs pro- démocratie, les représentants des travailleurs du secteur pétrolier, sous-traitants et opérateurs ainsi que les familles des victimes de l'accident de la plateforme Becuna sans oublier la presse locale.

En mission de plaidoyer et de dialogue citoyen avec les parties prenantes dont les acteurs clés de la province.

Henri Auguste, Président de H
O GABON, a délivré un message fort au chef de l’Etat sur la situation de la société PERENCO Oil and Gas Gabon.












lundi 13 mai 2024

Nouveau membre

 



À tous les membres de l'ONG H2O GABON,

Je m'appelle Blanche Neige MASU MA KUMBE, je suis une communicatrice, passionnée par la Nature depuis mon plus jeune âge. Aujourd'hui je m'engage à vos côtés pour défendre cette noble cause de la Protection de la Nature ainsi que celle de l'Environnement. Je sais que ce combat n'est pas facile, mais il vaut la peine de le livrer pour nous et les générations futures. À votre disposition pour vous accompagner dans toutes vos actions et autres.



mardi 12 décembre 2023

Dans le bassin du Congo, les sites de Perenco polluent gravement l’air





https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/111223/dans-le-bassin-du-congo-les-sites-de-perenco-polluent-gravement-l-air


Série Épisode 2 EP. 2 Perenco : les abus d’un géant du pétrole

Dans le bassin du Congo, les sites de Perenco polluent gravement l’air

Au Cameroun et au Gabon, les sites d’extraction de la multinationale Perenco pratiquent le torchage, ce procédé consistant à brûler l’excédent de gaz. Malgré la régulation en vigueur, l’air s’en trouve gravement pollué, causant l’inquiétude et le désarroi des habitants.

Philomène Djussi, Ghislaine Digona, Timothy Shing, Madeleine Ngeunga (InfoCongo), Dorian Cabrol et Alexandre Brutelle (EIF)

11 décembre 2023 à 11h51

Au cœur de la forêt de Bipaga, sur la côte atlantique du sud du Cameroun, aux abords de Kribi, se trouve l’usine de traitement de gaz de la Société nationale des hydrocarbures (SNH). Elle est exploitée par la multinationale franco-britannique Perenco, qui représente un peu moins des trois quarts de la production pétrolière nationale (72 %) en 2023 et produit la quasi-totalité du gaz du pays.

Au milieu des infrastructures métalliques étalées sur 22 hectares s’élève un conduit de près de 50 mètres de haut d’où brûle une flamme jaune vif d’intensité variable. Dès les premiers jours de sa mise en activité, courant 2018, cette torchère avait semé la panique chez les habitants d’Eboudawae, un village situé à quelques centaines de mètres de l’usine.

« Quand ils ont vu les flammes, les soldats du BIR (Bataillon d’intervention rapide) ont fui. Ils sautaient de leurs postes » relate Anne*, une habitante voisine de l’installation, à notre partenaire local InfoCongo. D’autres se souviennent de « secousses » sismiques. Seule une source informelle confiera plus tard à certains habitants que la société brûle « des déchets », sans s’étendre sur les détails.

Une vue sur la torchère de Bipaga depuis la plage de Londji, au Cameroun, en 2023. © Photo InfoCongo

Ce procédé porte un nom bien précis, il s’agit du torchage de gaz. Une pratique propre au secteur des énergies fossiles qui consiste à brûler les excédents de méthane issus de l’exploitation de gaz et de pétrole. Elle est décriée depuis plusieurs années, aussi bien par la communauté scientifique que par de nombreuses institutions internationales. En cause, les lourds impacts écologiques, sanitaires et énergétiques qui lui sont attribués.

La Banque mondiale est d’ailleurs à l’initiative du traité « Zero Flaring Routine » (zéro torchage de routine), lancé en 2015, que le Cameroun et le Gabon ont signé aux côtés de dizaines d’États, d’institutions publiques et d’opérateurs financiers, engagés à mettre fin aux situations de torchage injustifié dans les années à venir.

Un objectif partagé par Perenco, selon son porte-parole, qui évoque « un plan d’action 2030 pour le Climat et la Transition énergétique, dans lequel Perenco a déclaré qu’il visait zéro torchage de routine », d’ici cette date. Un horizon qui semble encore lointain pour les populations camerounaises et gabonaises qui se disent affectées par cette pratique.

Des flammes de jour comme de nuit depuis dix ans

L’activiste franco-gabonais Bernard Christian Rekoula, questionné par Mediapart sur sa première visite des sites Perenco sur les côtes gabonaises, courant 2020, reste saisi par son souvenir d’Etimboué, sur le littoral au sud de Port-Gentil. « L’air proche des têtes de puits de pétrole et des torchères était suffocant. Quand nous avons découvert la zone d’Etimboué où opère Perenco, il y avait des villages entiers quasiment irrespirables à cause de fortes émanations de gaz », confie le lanceur d’alerte, aujourd’hui réfugié en France.

Bernard Christian Rekoula parle d’un torchage « continu », un témoignage similaire à celui de Pierre Philippe Akendengué, un vétéran du groupe Perenco, pour lequel il a travaillé dix-sept ans avant d’entamer un parcours politique comme député de la région, en 2018. « À Oba, on fait du torchage de gaz. À Batanga, sur la plus grande station Perenco du Gabon, on en fait aussi. C’est régulier, non-stop, même en mer » souligne l’ancien élu, retourné à la vie civile après le coup d’État du 30 août dernier. « Les villages empestent le gaz », poursuit-il, décrivant la pollution ininterrompue des torchères de Perenco, de jour comme de nuit.

Au Cameroun également, le groupe torche continuellement, comme le confie un ancien ingénieur de la multinationale, évoquant des torchères « réparties sur tous les sites de Perenco » et actives « sans arrêt, vingt-quatre heures sur vingt-quatre ». Un témoignage à rebours d’une étude environnementale cosignée par Perenco en 2006 sur l’usine de Bipaga, qui mentionne bien une activité de torchage, mais limitée « au rejet accidentel » ou à des cas de « dysfonctionnement », en vue de « limiter la production de gaz à effet de serre ».

Cette pollution de l’air du groupe Perenco dans ces deux pays est loin d’être exceptionnelle. On décompte 380 actes de torchage, selon les données satellites fournis par l’ONG américaine Skytruth et analysées par notre partenaire Environmental Investigative Forum (EIF), consortium international d’enquête environnementale. EIF a pu évaluer que le torchage de Perenco a entraîné l’émission d’au moins 33,8 millions de tonnes de CO2 au Gabon et au Cameroun sur une période de dix ans. À quel prix pour la faune, la flore et les populations locales ?

Omerta sur les risques environnementaux et sanitaires

Dans le département camerounais de l’Océan, où se trouve l’usine de Perenco, le délégué du ministère de l’environnement Benjamin Hamann se veut rassurant : « Les plateformes [offshores − ndlr] sont très bien surveillées. La flamme respecte les normes standards. Si les normes devaient être dépassées, nous serions au courant, mais l’entreprise fait des efforts pour s’y conformer », assure-t-il, sans plus de précisions sur les normes en question ou la légalité de ces torchères.

Le torchage est pourtant reconnu comme une cause d’acidification des milieux marins et terrestres pouvant nuire aux écosystèmes qui s’y trouvent, comme l’ont démontré de nombreuses études scientifiques menées au Nigeria - l’un des plus grands « torcheurs » de la planète. Or, c’est aussi à proximité du parc national Ndongere et de l’estuaire du Rio Del Rey, deux aires protégées riches en forêts de mangroves du littoral camerounais, que Perenco torche régulièrement.

Au Gabon, près de dix aires protégées sont également concernées, selon notre partenaire EIF. Au total, 74 sites naturels sont occupés par Perenco à travers le monde, comme le révélait Mediapart dans sa précédente enquête sur le groupe. Sur la question sanitaire, là encore, c’est l’omerta pour les populations qui vivent à quelques kilomètres – parfois à quelques centaines de mètres - des torchères dans ces deux pays. De jour comme de nuit, hommes, femmes et enfants inhalent une atmosphère chargée en composants dont ils ignorent les risques sur leur santé.

À quatre kilomètres des licences de Perenco, des natifs du village camerounais de Londji font part de leur inquiétude. Depuis une plage, ils observent chaque jour l’une des torchères de Perenco. « Quand vous arriverez là-bas, vous verrez le tuyau. Il en sort une fumée noire. Nous ne savons pas si cela impacte la santé de nos enfants », s’inquiète Matthieu Ndembo, 38 ans. Certains habitants suspectent un lien entre les activités des entreprises pétrolières et des « pathologies survenues au cours des dernières années » – en particulier chez les plus jeunes. Mais dans l’unique centre de santé de cette localité camerounaise, le personnel refuse de commenter cette question.

Babiene Sona, avocat spécialiste des normes socio-environnementales de l’industrie pétrolière, est catégorique : « Le torchage du gaz n’est pas acceptable, il contribue à la pollution dans les communautés où le pétrole est exploité. » Il mentionne aussi des « maladies de la peau » liées à ce procédé industriel.

Maladies respiratoires et hématologiques, cancers, mais aussi problèmes cardiaques et morts prématurées figurent parmi les risques sanitaires associés au torchage, selon la communauté scientifique internationale. Une étude publiée en 2022 démontre par ailleurs les effets néfastes du torchage sur la santé humaine à partir d’une proximité de 60 km d’une torchère.

Mais selon la multinationale, ses activités ne présentent « aucun problème pour la santé des populations ». Le groupe estime même apporter « une contribution positive à la santé des communautés proches de ses opérations » et indique investir dans des programmes visant à « renforcer la capacité et la qualité des structures de soin locales ».

Perenco souligne l’aspect « crucial » de sa contribution aux systèmes de santé et dit soutenir des « projets majeurs » au travers de « soutiens infrastructurels, de formations des personnels médicaux et de la facilitation de l’accès aux soins pour les communautés isolées ». À titre d’exemple, un porte-parole mentionne le développement de « laboratoires de dépistage lors de la pandémie de COVID-19 », qui seront prochainement reconvertis pour tester la tuberculose.

Torchage « interdit » - sous conditions

Au Cameroun, la loi mentionne des autorisations possibles de torchage à titre exceptionnel, lorsque des difficultés techniques et économiques le justifient et pour une durée « qui ne peut excéder soixante jours », sous peine de sanctions financières. Une fréquence maximale que dépasse largement Perenco dans le pays, aux dires des témoignages réunis par InfoCongo et des données analysées par l’EIF.

Une étude d’impact environnemental doit en outre être fournie par l’exploitant afin de minimiser les risques associés au torchage. Le Gabon interdit quant à lui explicitement le torchage depuis 2019 - sauf autorisation spéciale du ministère chargé de la préservation de l’environnement.

Les autorités camerounaises et gabonaises, sollicitées par Mediapart, n’ont pas souhaité répondre à nos demandes de consultation des études environnementales et des autorisations de torchage en question, pour ce qui relève des blocs pétroliers opérés par Perenco.

En République démocratique du Congo (RDC), c’est dans un contexte similaire d’autorisations environnementales invérifiables, d’interdiction de torchage et d’extraction sur des aires protégées que les ONG Sherpa et les Amis de la Terre avaient choisi d’assigner Perenco en justice pour « préjudice écologique ». Procédure que le groupe n’a pas souhaité commenter.

Au contexte propre à la RDC s’ajoutent de nombreux impacts sanitaires et environnementaux, en tout point similaires à ceux documentés par l’activiste Bernard Christian Rekoula au Gabon, mais aussi par les médias Investigate Europe et Disclose, dans le cadre de leur enquête « Perenco Files ». Le volet Gabon des « Perenco Files » révélait, entre autres, près de 17 faits de pollution auxquels viennent s’ajouter 187 actes de torchage que révèlent aujourd’hui Mediapart et ses partenaires, dans ce seul pays.

Pourtant, le porte-parole du groupe l’assure : « Perenco adhère à toutes les régulations locales et aux meilleurs standards internationaux, partout où elle opère, et ce avec les autorisations nécessaires », sans toutefois nous transmettre ces dernières. « Il y a du torchage parce qu’il n’y a pas de marché du gaz ou de solution technique appropriée », explique aussi le groupe à Mediapart, mettant en avant sa démarche et ses efforts au Gabon. À lire aussi

Pour preuve, le développement à venir d’une usine de gaz naturel liquéfié (GNL) sur le terminal pétrolier du cap Lopez à Port-Gentil prévu pour 2026. Un projet capable de « réduire le torchage de 500 millions de tonnes de méthane ». Le GNL est une technologie jugée « complexe » et dont les avantages environnementaux seraient douteux. En effet, ce procédé serait « deux à trois fois plus émetteur de CO2 qu’un gazoduc classique », comme le rapportaient nos confrères du journal Le Monde en 2022.

Dans l’attente de la réalisation de ce projet, Perenco semble pourtant déjà satisfait de ses résultats au Gabon, affirmant que 70 % du pays « est alimenté par le gaz des champs de Perenco qui aurait été brûlé autrement », ce qui laisse entendre que les activités de torchage du groupe n’empêcheraient pas un bénéfice énergétique considérable pour le pays. Un chiffre contredit par l’agence Ecofin selon laquelle le pays ne produirait que « 20 % du gaz consommé sur place », ce qui revient en réalité à seulement 14 % de la consommation énergétique locale assurée par Perenco.

Le Gabon et le Cameroun figurent tous deux dans la liste des 30 pays torchant le plus au monde, selon un rapport de la Banque mondiale publié en 2023. Perenco serait à l’origine de plus de 90 % des volumes de gaz torchés au Cameroun, et de près de 60 % au Gabon, selon les données analysées par l’EIF. Au niveau mondial, le torchage représente un manque énergétique considérable. Puisque selon la Banque mondiale, les 140 milliards de mètres cubes de méthane brûlés chaque année suffiraient à couvrir les besoins énergétiques de l’ensemble de l’Afrique subsaharienne.

Philomène Djussi, Ghislaine Digona, Timothy Shing, Madeleine Ngeunga (InfoCongo), Dorian Cabrol et Alexandre Brutelle (EIF)

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