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@Université de Guanajuato, Mexique |
Les négociations à Genève auraient dû être cruciales et
aurait mérité une attention particulière. Ce traité mondial sur la pollution
plastique aurait pu marquer un tournant historique : pour la première fois, un
cadre juridiquement contraignant aurait été mis en place pour encadrer L'ENSEMBLE
DU CYCLE DE VIE DES PLASTIQUES, depuis leur production jusqu’à leur fin de vie.
Cependant, les tensions autour des intérêts économiques des
pays producteurs de pétrole et de plastiques ont affaibli l’ambition du texte.
Les désaccords sur la réduction de la production de plastique vierge ou
l’interdiction de certaines substances reflètent une fracture entre ambition
environnementale et logique industrielle.
L’appel de l’OMS sur les risques sanitaires liés aux
microplastiques souligne que ce n’est plus seulement une question
environnementale, mais aussi de SANTÉ PUBLIQUE MONDIALE. La pollution plastique
nous affecte tous, de l’eau que nous buvons à l’air que nous respirons.
En résumé : ce traité aurait dû être un levier de
transformation profond. La mobilisation citoyenne est donc essentielle pour
pousser les gouvernements à agir avec courage et responsabilité.
--
Il aurait fallu proposer aux grands producteurs pétroliers
des alternatives économiques à la simple interdiction d'une partie de leur
chiffre d'affaires. Réduire certes les quantités de plastiques produites au
niveau mondial, mais augmenter le recyclage des plastiques déjà produits pour
leur permettre de conserver des plans de charge industriels pour leurs usines.
Le lien entre production plastique et réchauffement climatique a certainement
été prouvé. Quid des températures dans les pays du golfe en 2050 si Paris
devrait connaitre en 2050 des températures de 50°C en été ? https://fr.euronews.com/green/2023/04/25/50c-prevus-dici-2050-comment-paris-peut-elle-sadapter
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