Reportage à Libreville le 11 Décembre 2018 : de
Libreville la Belle à Libreville les Poubelles
Les ordures ménagères et sachets plastiques débordent dans toutes les rues de Libreville, jusqu’aux bassins versants qui sont obstrués de bouteilles et sachets plastiques et ne serviront donc pas à l’évacuation des eaux. Les décharges publiques ne répondent plus aux normes environnementales. La ville, capitale d’un pays pétrolier bénéficiant aussi des ressources importantes de l’exploitation de ses forêts, souffre aussi d’une absence d'usine de recyclage des ordures, et ses décharges débordent. Les images de notre reportage ci-dessous en témoignent et nous préparent à des lourdes conséquences environnementales : pollution des sols, maladies respiratoires, maladies de peau, empoisonnement des aliments et des eaux. Il est grand temps de réagir, la fatalité ne doit pas être une explication.
La devanture de la Mosquée et la place devant le Lycée du Koweït ont été transformés en poubelles à ciel ouvert.
Les ordures ménagères et sachets plastiques débordent dans toutes les rues de Libreville, jusqu’aux bassins versants qui sont obstrués de bouteilles et sachets plastiques et ne serviront donc pas à l’évacuation des eaux. Les décharges publiques ne répondent plus aux normes environnementales. La ville, capitale d’un pays pétrolier bénéficiant aussi des ressources importantes de l’exploitation de ses forêts, souffre aussi d’une absence d'usine de recyclage des ordures, et ses décharges débordent. Les images de notre reportage ci-dessous en témoignent et nous préparent à des lourdes conséquences environnementales : pollution des sols, maladies respiratoires, maladies de peau, empoisonnement des aliments et des eaux. Il est grand temps de réagir, la fatalité ne doit pas être une explication.
Ce bassin versant de Nzeng Ayong a été bouché par les sachets et bouteilles plastiques. |
La devanture de la Mosquée et la place devant le Lycée du Koweït ont été transformés en poubelles à ciel ouvert.
Mauvaise gestion des ordures ménagères au restaurant situé près de l'UGB (Union Gabonaise des Banques) en face de Pelisson. |
Traversée d'un pont de fortune par des élèves et le membre de ONG H2o Gabon se frayant un passage en observant les eaux de ce bassin versant. |
Ce mardi 11 Décembre 2018, les gens sont en train de manger en plein air au centre ville précisément entre la SNBG (Société Nationale du Bois du Gabon) et la librairie GIPA. Que constatons-nous? Les verres plastiques sont couverts de sachet plastique « oxobiodégradable » et la vendeuse de nourriture sert de l'eau glacée aux clients pour étancher leur soif. Posant la question à cette dernière, que signifie cette méthode de couvrir le sachet du verre plastique ? En réponse, c'est pour protéger les clients d'être contaminés de la tuberculose ou certains microbes. Ainsi j'ai demandé la permission de prendre ces images. J'ai sensibilisé les vendeuses à utiliser les verres jetables.
Alain Engone Ondo
Responsable Provincial H2oGabon, Estuaire
Les sachets « oxobiodégradables » ne sont pas biodégradables ni compostables. Lire cet article précédent sur notre site pour comprendre.
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