Dans cette vidéo, le Professeur
Paul POSSO, Président du Comité Scientifique de l'ONG H₂o Gabon, a donné son
point de vue sur les Journées Scientifiques du PAZH (Projet d’appui à la
gestion durable des Zones Humides) qui se sont déroulées au mois de décembre
2018 à Libreville.
Après avoir défini les
écosystèmes, Paul Posso explique que chaque écosystème (forêts ou mangroves)
développe sa propre flore, faune (mammifères, reptiles) et oiseaux (résidents
ou migrateurs).
Quel est son avis sur la qualité
technique des journées scientifiques du PAZH ?
« Pour moi qui ai dirigé le projet
interdisciplinaire MAB de 1981-2005, le projet de la Makandé (forêt des
Abeilles) en 1993-1995 avec les équipes de Rennes-Museum-ULB, le projet de l'UE
dans la forêt du Bassin du Congo sur des thématiques bien ciblées par le Comité
scientifique IRET assisté par le CIFOR, les résultats n’étaient pas à la
hauteur de mes attentes : notamment sur le compartiment sol (helomorphe et
halomophe), leur dimension physico-chimique, zoologique, microbienne, la
caractérisation de chacun de ces Parcs dont certains sont probablement des
Ecotones ,le partage des disponibilités alimentaires dans le temps et dans
l'espace, le complexe pathogène à travers les parasites et les vecteurs de
parasites très nombreux et diversifiés dans les écosystèmes humides et qui
impactent sur les populations Les écosystèmes aquatiques : leurs Poissons
herbivores carnivores , leurs Crustacés, les Algues. Ces recherches
mériteraient être approfondies dans chacun de ces 4 Parcs par des équipes
interdisciplinaires locales très érudites dans leur Spécialité. Pour les 4
parcs, le temps était trop court pour aborder tous les compartiments
d’écosystèmes dynamiques très complexes sur le plan physique
chimique et biologique ».
Merci de suivre cette vidéo.
Le Professeur Paul Posso, en
quelques mots :
Chercheur au CENAREST
Ancien Directeur de l’Institut de
recherches en écologie tropicale (IRET)
Ancien Directeur Scientifique du
Comité National du programme MAB (Programme de l’Homme sur la Biosphère) de
l’UNESCO, à Makokou, Gabon.
---
Pour complément d'information,
ces dernières années, 600 hectares de mangroves ont été détruites rien qu'à
Port Gentil, capitale économique et pétrolière du Gabon. Etait-ce vraiment
nécessaire? Les études d'impact ont elles été menées préalablement? On peut en
douter.
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