mercredi 30 janvier 2019

L'opinion du Professeur Paul Posso sur les récentes Journées Scientifiques du PAZH




Dans cette vidéo, le Professeur Paul POSSO, Président du Comité Scientifique de l'ONG H₂o Gabon, a donné son point de vue sur les Journées Scientifiques du PAZH (Projet d’appui à la gestion durable des Zones Humides) qui se sont déroulées au mois de décembre 2018 à Libreville.

Après avoir défini les écosystèmes, Paul Posso explique que chaque écosystème (forêts ou mangroves) développe sa propre flore, faune (mammifères, reptiles) et oiseaux (résidents ou migrateurs).

Quel est son avis sur la qualité technique des journées scientifiques du PAZH ?
 « Pour moi qui ai dirigé le projet interdisciplinaire MAB de 1981-2005, le projet de la Makandé (forêt des Abeilles) en 1993-1995 avec les équipes de Rennes-Museum-ULB, le projet de l'UE dans la forêt du Bassin du Congo sur des thématiques bien ciblées par le Comité scientifique IRET assisté par le CIFOR, les résultats n’étaient pas à la hauteur de mes attentes : notamment sur le compartiment sol (helomorphe et halomophe), leur dimension physico-chimique, zoologique, microbienne, la caractérisation de chacun de ces Parcs dont certains sont probablement des Ecotones ,le partage des disponibilités alimentaires dans le temps et dans l'espace, le complexe pathogène à travers les parasites et les vecteurs de parasites très nombreux et diversifiés dans les écosystèmes humides et qui impactent sur les populations Les écosystèmes aquatiques : leurs Poissons herbivores carnivores , leurs Crustacés, les Algues. Ces recherches mériteraient être approfondies dans chacun de ces 4 Parcs par des équipes interdisciplinaires locales très érudites dans leur Spécialité. Pour les 4 parcs, le temps était trop court pour aborder tous les compartiments d’écosystèmes dynamiques  très complexes sur le plan physique chimique et biologique ».

Merci de suivre cette vidéo.

Le Professeur Paul Posso, en quelques mots :
Chercheur au CENAREST
Ancien Directeur de l’Institut de recherches en écologie tropicale (IRET)
Ancien Directeur Scientifique du Comité National du programme MAB (Programme de l’Homme sur la Biosphère) de l’UNESCO, à Makokou, Gabon.

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Pour complément d'information, ces dernières années, 600 hectares de mangroves ont été détruites rien qu'à Port Gentil, capitale économique et pétrolière du Gabon. Etait-ce vraiment nécessaire? Les études d'impact ont elles été menées préalablement? On peut en douter.




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